Par Mélissa Bissapi
C’est dans une ambiance plutôt détendue et conviviale, qu’Elvis Ossindji, le ministre des Mines et de la Géologie, accompagné de la Directrice générale en charge du développement du groupe Fortescue,Julie Shuttleworth, se sont entretenus jeudi 23 mars courant, dans les locaux de l’hôtel sablière, autour d’une thématique spécifique et particulière, à savoir: LES FEMMES DANS LE SECTEUR MINIER.
En effet,cet atelier s’est tenu autour d’échanges constructifs en relation avec le suivi des carrières, le leadership féminin et l’engagement envers les communautés locales.
Aussi,cet atelier a aussi servi de cadre propice aux femmes du secteur minier. Aussi bien public que privé, et ressortir les causes responsables de la faible représentation des femmes dans ce champ d’activité à forte dominance masculine.
Prenant la parole à travers des échanges, les femmes n’ont pas manqué de saluer l’initiative, la Volonté et la politique du président de la République.
De plus, des problématiques tels que les grossesses précoces, le décrochage scolaire, la pauvreté, les heures de travail non déterminées, l’endurance, le manque de Bourses d’excellence pour inciter les femmes dans ce domaine d’activité,ont été les principales causes justifiant cette quasi-inexistence des femmes dans le travail de la mine.
Prisca Koho Nlend, député et ancienne ministre des Affaires Sociales et des droits de la femme, n’a pas manqué de rappeler que l’école de métallurgie de Moanda, dont les majors sont essentiellement des femmes, est la preuve que celles-ci sont en mesure d’exceller dans cette branche d’activité.
Poursuivant son propos, elle a par ailleurs martelé sur le fait qu’il n’était pas nécessairement question d’un manque d’initiatives dans le domaine des mines, mais que l’on devrait parcontre prioriser la promotion des initiatives déjà mise en place, faciliter l’accès au crédit, toute chose qui constitue encore un problème dans notre pays,vulgariser les métiers de la mine, à ce jours inconnus du plus grand nombre.
Pour l’ancien membre du gouvernement, les entreprises devraient également offrir
des bourses d’excellence aux jeunes apprenants. Ce qui aurait pour effet d’inciter les femmes à s’intéresser à cette branche d’activité.
« L’Etat ne peut pas tout faire. La société civile avec ses contacts peut apporter sa pierre à l’édifice. Il existe aussi la responsabilité sociale des entreprises, qui peuvent en octroyant des bourses aux femmes, les amener à s’investir dans ce domaine », a-t-elle déclaré.
Concluant sa prise de parole, Elvis Ossindji a, tout en rappelant aux femmes leur place dans ce secteur, annoncé la possible tenue d’une session Networking entre les femmes de son département ministériel, laquelle aurait aussi vocation de faire le tour de toutes les problématiques.