Par Stive Roméo Makanga
Désireux de passer au crible l’ensemble des activités conduite l’année écoulée, discuter du budget prévisionnel de l’année en cours et aborder les points saillants relatifs à l’appareillage technique du Laboratoire national de santé publique (LNSP), les experts du secteur ont organisé vendredi 24 mars dernier le tout premier dialogue de gestion de cette structure de référence, présidé, entre autre par Martin Essono Ndoutoumou, responsable du Programme Offre et d’accès aux soins (RPROG).
Une rencontre décisive, qui a donné toute la latitude au Dr. Armel Mintsa, directeur du LNSP, de présenter toutes les données afférentes à la structure de référence conduite par ses soins, de sorte que les éléments mis en exergue servent d’outils d’aide à la décision. Un fait établi.
Aussi, de cet exposé qui a le mérite d’avoir été explicite, l’on retient que l’année 2022 a connu un bon prodigieux en termes d’offre en analyses biologiques et les données y sont formelles. Le laboratoire national de santé publique est passé de 17 à 73 types d’examens réalisables in situ.
De même, l’amélioration d’offres de services et d’accueil des usagers est plus que perceptible. Des informations qui se conjuguent avec les travaux de rénovation de la structure dans son ensemble, et de la maintenance des équipements biomédicaux.
Loin d’être exhaustif, le Laboratoire national de santé publique (LNSP) a aussi, conformément aux instructions du ministère de la Santé et des Affaires Sociales, sa tutelle, oeuvré à l’amélioration du cadre juridique, cela par “l’élaboration de la politique nationale des laboratoires et les procédures de contrôles d’assurance qualité”.
« ce qu’il y a lieu de retenir, c’est que le laboratoire national de santé publique est en train d’opérer sa mue aussi bien sur le plan infrastructurel que sur le plan des équipements, et le nouveau Directeur et son équipe nous donne satisfaction eu égard au budget qui a été soumis à notre appréciation », a déclaré Martin Essono Ndoutoumou.
DE BELLES PERSPECTIVES À L’HORIZON POUR LE LNSP
Améliorer l’offre en analyse médicale, assurer la coordination des services laboratoire avec un système de contrôle national de la qualité, améliorer la gouvernance par la révision du texte qui crée le Laboratoire National de Santé Publique, par la validation de la Politique nationale des Laboratoires et du plan stratégique, Continuer à améliorer le cadre et l’environnement de travail par la Construction de l’annexe, acquérir des moyens roulants, accentuer les activités de prévention, de surveillance et riposte contre la maladie et des risques en santé publique , mener des missions de formation et de contrôle des opérateurs dans le domaine de la biologie médicale (y compris les laboratoires privés) ainsi que préparer l’accréditation du Laboratoire National de Santé Publique pour 2024 sont autant d’orientations voulues concrètes par Dr Guy Patrick Obiang Ndong, et que Dr Armel Mintsa a déclaré avoir déjà fixé le cap.
” L’expérience de la covid-19, nous a amenés à constater les quelques manquements de la structure.Depuis le début d’année 2022, nous avons rédigé la politique nationale des laboratoires et le plan stratégique des laboratoires. Nous avons également développé de nouvelles analyses afin de nous préparer aux éventuelles épidémies et éviter le transport des prélèvement au niveau du CIRMF de Franceville”, a-t-elle précisé, avant de renseigner: “Ceci nous a permis maintenant de faire le diagnostique spécifique de la variole du singe, le papilloma virus, les picotements pathogènes, et nous pouvons l’affirmer sans risque de nous tromper que grâce à l’implication et l’engagement du Ministre actuelle,le laboratoire national de santé publique participe activement à la surveillance des maladies à potentiel épidémiques”.
Répondant aux six principales exigences de l’OMS, à savoir la coordination des services de laboratoire ; les capacités de laboratoire pour les maladies et événements prioritaire ; les systèmes de gestion de la qualité ; le prélèvement et transport des échantillons ; la biosécurité et biosûreté ; la surveillance en laboratoire et interventions de santé publique, le Laboratoire national de santé publique est sans conteste une entité publique de référence.