Par Joseph Mundruma
Les dissensions qui ont toujours eu libre cours au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG) sont aujourd’hui loin d’être un simple fait anecdotique. Tout récemment, alors qu’il effectuait une excursion dans le Haut-Ogooué, province d’origine du Distingué camarade président (DCP) du parti de masses, Cyriaque Mvourandjiami, par ailleurs Directeur du cabinet politique d’Ali Bongo Ondimba, leader de l’écurie politique suscitée, a souhaité repréciser les enjeux de 2023.
Dans son laïus, des recours à la paix, l’amour et l’union, qui devraient, en tant que valeurs intrinsèques, caractériser les ressortissants de la deuxième province du Gabon, et plus particulièrement, dans les localités visitées.
Un rappel à l’ordre qui ne semble pas avoir été apprécié de tous, ceux de la Commune d’Okondja, spécifiquement, qui s’est illustré ces toutes récentes années comme le terreau de la jalousie, de la haine et de la division entre cadres de la même localité, ne se sont pas gênés de grogner.
Se voulant formel face à ces dissensions, Cyriaque Mvourandjiami y est allé droit au but. Pour cette année, il est question de taire toute bassesses inutiles, loin de grandir la formation politique à laquelle ils appartiennent tous.
Pour lui, ceux qui occupent le terrain en leurs noms propres, puisqu’aspirant à des mandats soit législatifs ou municipaux, devraient tout d’abord axer leur énergie sur le principal, c’est à dire la réélection du candidat naturel du PDG à la présidentielle de 2023.
Une analyse formulée lors de la rencontre préliminaire de Libreville, puis, dans les 10 autres départements du Haut-Ogooué.
Si les autres départements ont bien apprécié le recadrage du Directeur du cabinet politique d’Ali Bongo Ondimba, celui d’Okondja, en revanche, a posé bien des problèmes.
Pourtant, Cyriaque Mvourandjiami a obtenu un véritable soutien et plébiscite des militants de base du Parti Démocratique Gabonais à Okondja à l’écoute de ce rappel à l’essentiel, ce malgré les propos durs, mais représentatifs de la vérité.
Malheureusement, pour certains cadres du parti au pouvoir, les couleuvres ont eu du mal à passer.
Preuve en est des attaques ad hominem sur les réseaux sociaux. Ces derniers tendent à montrer, quitte à dénaturer les faits, que Cyriaque Mvourandjiami aurait fait injure à toute une localité.
Mais le directeur de cabinet du DCP a été plutôt on ne peut plus clair: tout élément relatif à la campagne en dotation sera désormais placé sous la gestion du comité, et non plus par les membres du bureau politique (MBP), les députés, et bien d’autres.
Une déclaration qui a visiblement mis le feu aux poudres, en plus de provoquer des frustrations des cadres d’Okondja.
Les personnes éclairées devraient, si l’on en croit la confidence, balayer du revers de la main ces polémiques inutiles, et tout autre plan obscure, pour ne considérer que l’essentiel, le DCP devant l’emporter par une victoire cash à la prochaine présidentielle. Telle est la priorité.