Par Stive Roméo Makanga
Sur instructions du ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, les questions relatives aux violences basées sur le genre (VBG) ont été abordées avec faste, au cours d’un atelier de renforcement des capacités des travailleurs sociaux (TS), jeudi 8 juin courant au Complexe Social Benoît Messani.
Avec les experts des problématiques évoquées, ainsi que de nombreux participants, tout l’intérêt a été d’établir les principales causes, faire la démonstration de leur pertinence et proposer les moyens efficaces qui pourraient servir de prévention, d’une part, et d’éradication, d’autre part.
Dans son laïus circonstanciel, Nadine Eyi, la Directrice générale des Affaires Sociales, est revenue sur le préalable définitionnel, avant d’évoquer son contenu.
“Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la violence est définie comme étant l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès. Et cela inclut tous les types et toutes les formes de violences”, a-t-elle rappelé.
Et d’expliciter: “Aujourd’hui, c’est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur dans l’enceinte scolaire et universitaire”.
Ainsi, l’objectif immédiat de l’atelier de renforcement des capacités demeure l’apprentissage des mécanismes de prise en charge des violences chez les jeunes apprenants.
“Cette cérémonie témoigne de la volonté du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba et du Gouvernement de veiller au quotidien à l’intérêt supérieur de l’enfant”, a rappelé Ousmane Hamidou, secrétaire général adjoint du ministère de la santé et des Affaires Sociales, précisant le souhait des plus hautes autorités sur la thématique abordée.
“La protection de l’enfant couvre la prévention et la lutte contre les abus, l’exploitation et les violences de toute forme.
Le gouvernement ne ménage aucun effort pour appuyer les initiatives sur la protection de l’enfant et en l’occurrence celles sur les violences. La typologie des violences n’exclut pas l’intrusion des violences faites aux enfants, pauvres ou riches, en milieu scolaire. Cette rencontre est une réponse à l’application des instruments internationaux des Nations Unies sur les droits de l’enfant. Il s’agit notamment de la Convention relative aux droits de l’enfant et de ses protocoles additionnés, ratifiés par le Gabon. Les dispositions sur le droit à l’information, le droit à la confidentialité, le droit à la protection, obligent les états à mettre en place aussi des normes et procédures de prise en charge de l’enfant”, a-t-il rappelé.
Un atelier fignolé pour placer autour de l’enfant, toute une batterie de mesures essentielles à sa protection, à son développement, et à son bien être.