Par Chrystian Nzembo de Bembicani
Réunies le week-end écoulé dans leur antre mythique de l’esplanade de la résidence du patriarche feu Joseph Libendze, sise aux charbonnages, dans le 1er Arrondissement de Libreville, le collectif des femmes de Bembicani, dénommé “Bakassou bâ Tchenga”, résidentes ou de passage à la capitale, ont longuement échangé sur des questions d’intérêts majeures.
Il s’est agi pour Herlia Banga Dzomba, la fondatrice, de se présenter aux femmes, de façon officielle, d’une part ; et de susciter l’adhésion des membres à la vision et l’éthique défendues par “Bakassou bâ Tchenga”, d’autre part.
Ainsi, la première responsable de cette association a rappelé l’objet de l’appareil dirigé par ses soins, lequel s’articule autour de l’entraide, le partage, le vivre-ensemble…
Une vision reçue en songe, a déclaré Herlia Banga Dzomba.
Outre les temps d’échange, l’heure a également été à la revisitation du répertoire musical du groupe socio – culturel “Bouyimbou Boua Tchenga”, avec pour animatrice principale Philippine Bandzokou, avec son titre culte “Libota Wongo iyendrigui liboussou”, par ailleurs considéré comme l’hymne de Tchenga.
Tradition oblige, c’est autour d’un copieux repas des mets du terroir, et d’une ambiance conviviale, que cette 1ère sortie de “Bakassou bâ Tchenga” a pris fin.