Par Higor Mamboundou Boussamba
Citoyen gabonais, homme politique très engagé à l’époque du parti déchu (PDG), Alain simplice Boungoueres était face à la presse nationale et internationale ce mercredi 12 juin 2024 dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville.
Devant les caméras , ASB a introduit son propos par une prière intitulée: “mon repenti”
S’adressant au Père Éternel, Souverain Seigneur Yahwé, Alain Simplice Boungoueres a fait son mea-culpa.
“J’ai trahi pour avoir été solidaire du sous développement du pays sous la bannière d’un parti politique dont j’ai été député pendant 12 ans” a t’il dit.
“Mon Dieu pardonne moi, mon Dieu pardonne moi en étendant ta miséricorde sur moi”.
S’adressant à ses compatriotes, il a mis de l’avant cette recommandation biblique qui exige de demander pardon afin de recevoir miséricorde, citant ainsi l’épître de 1jean chapitre 1 verset 9, “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquités”.
“Oui,oui mon Dieu pardonne moi au nom de Jésus, Amen”.
Ce repenti a laissé traduire la transformation profonde dont a fait l’objet Alain Simplice Boungoueres, devenu un homme nouveau.
À la surprise générale, ce compatriote plus que très consciencieux a concilier repentance et réparation, en mettant à la disposition du trésor public un chèque de la modeste somme de 12.000.000fcfa, fruit de son patrimoine personnel équivalent a 1.000.000fcfa par année de mandature , vu qu’il fut député.
“Par ce geste , moi Alain simplice Boungoueres, je viens une fois encore modestement vous demander pardon et vous assure qu’à l’avenir, je ne serai plus spectateur de la gabegie mais acteur du développement de notre pays, au service de l’intérêt général”, a indiqué l’ancien député du PDG.
Ce geste plus que très symbolique ne devrait pas passer inaperçu, mais par contre, faire cas d’école.