Par Joseph Mundruma
Le direct émettant depuis Facebook était vite devenu viral. En vedette, Fulbert Olui, tête de liste RPM des locales, pour le compte du 2e arrondissement de la commune de Franceville, vociférant ses tripes et sa colère, sous la caméra bienveillante du Smartphone de Geoffroy Mfoumboula Libeka Makosso.
Le candidat du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), furieux, dénonçait Michel Stéphane Bondalt, le président du Centre Gabonais des Élections (CGE), le présentant comme l’instigateur d’un vaste plan sordide de manigances électorales, visant précisément la mise à l’écart de certains dossiers de candidatures devant concourir pour le 2e arrondissement de Franceville.
Fulbert Olui, zélé et inarrêtable, a vite fait de crier au loup, présentant le siège disputé à Franceville comme l’un des plus importants de la commune, et aussi et surtout comme la propriété de certaines grandes figures de la République telle Marie Madeleine Mborantsuho, etc.
Sauf que ce dimanche, le représentant du RPM, la queue entre les jambes, moins tonitruant, a tôt fait de revenir sur ses allégations, sorties tout droit de son imaginaire.
Sans doute rappelé par l’institution en charge de la gestion des élections au Gabon, Fulbert Olui a dû être confronté à ses “mensonges”, vendues à tour de bras aux populations, du reste très nombreuses à le suivre sur les réseaux sociaux au moment de sa frustration .
Une histoire pleine de sens, qui devrait inviter les uns et les autres à la retenue, à la maîtrise, en cette période si cruciale et éprouvante.