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Santé publique : un rapport de 62 recommandations pour optimiser la gestion des médicaments, remis à Dr Guy Patrick Obiang Ndong

Par Kongossanews

Par Joseph Mundruma

Dans le cadre de l’optimisation de la gestion des médicaments et des autres produits de santé au Gabon, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a présidé, lundi 31 juillet courant, la cérémonie inhérente à la restitution des recommandations élaborées par les praticiens du secteur.

Une rencontre consécutive à l’atelier menée une semaine durant à Libreville, sur instruction du ministre de la Santé et des Affaires Sociales, et qui a débouché sur une synthèse bien étoffée, laquelle sera présentée aux plus hautes autorités de la République, en tête desquelles le premier ministre et le président de la République.

Ce séminaire provient des très hautes instructions du président de la République, chef de l’État, sur la problématique de l’accessibilité du médicament dans les formations sanitaires”, a rappelé le membre du gouvernement, faisant observer la tournée républicaine d’Ali Bongo Ondimba sur l’ensemble du territoire national.

Vue du Dr Guy Patrick Obiang Ndong (centre), peu après la perception de la synthèse des recommandations

“Il a été dans tous les départements de notre pays et la problématique de l’accessibilité et la disponibilité du médicament a été évoquée par les populations. C’est au sortir de cette tournée républicaine que le chef de l’État, son Excellence Ali Bongo Ondimba a instruit le premier ministre, Alain Claude Bilie By Nze, que le ministère de la Santé avec ses partenaires, mènent une réflexion profonde sur l’optimisation et la gestion des médicaments et des autres produits de santé”, a-t-il déclaré.

Toute chose qui a, au terme des réflexions menées par Dr Ange Mibindzou Mouelet, patron de l’Agence du Médicament, en accord avec les siens, conduit à l’adoption de 62 recommandations.

Tenant compte des délais de mise en œuvre, 66,10% de ces dernières peuvent l’être à court terme. 29,03% à moyen terme, et 4,87% à long terme.

Globalement, il s’agit de redynamiser les activités du contrôle médical, permettre à un plus grand nombre de pharmacies de bénéficier du conventionnement Ecobank ou équivalent, cela en garantissant la pérennité du mécanisme de financement, et bien d’autres subtilités.

C’est au regard des pesanteurs liées au schéma actuel que les participants ont estimé, au cours du séminaire précité, à entrevoir les mécanismes d’amélioration du système d’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé (MAPS).

De la commande à la distribution, en passant par la prescription, la dispensation, le recyclage, la destruction et les ruptures, tout le process a été passé au crible.

Désormais tout huilé, en ce qui concerne le payement des prestations pharmaceutiques, il s’agira pour le gouvernement de prioriser et intensifier les versements réguliers au profit de la CNAMGS des sommes dûes, liées au recouvrement de la CSS (fonds GEF), et des cotisations patronales (fonds AP).

Sur la prescription et la dispensation des médicaments génériques, il s’agira d’évaluer la mesure de réduction des importations des médicaments équivalents à ceux fabriqués par La Santé Pharmaceutique.

Baisser les dépenses de la CNAMGS en accordant des dérogations exceptionnelles aux médicaments impactées par la réduction des importations ayant des prix moins élevés que ceux fabriqués par La Santé Pharmaceutique. Entre autres recommandations.

Dans un domaine tout aussi prioritaire que ceux cités en sus, celui relatif à la gestion et au contrôle des feuilles de soins, il sera question pour les plus hautes autorités d’accélérer le processus de révision de la liste nationale des médicaments remboursables par la CNAMGS, en tenant compte des protocoles thérapeutiques et des maladies prioritaires.

Sur le payement des prestations pharmaceutiques, il s’agira de réduire les coûts des évacuations sanitaires (EVASAN) en améliorant les plateaux techniques et en formant les spécialistes et les autres praticiens indispensables, notamment dans les domaines de la chirurgie cardiaque, de l’oncologie, de la chirurgie ophtalmique et de la neurochirurgie.

Un point considéré comme hautement prioritaire.

Et, solder la dette CNAMGS vis à vis des prestataires pour les exercices 2022 et 2023 au plus tard le 15 août prochain, a été de même tenu comme hautement prioritaire.

Dans l’optique de vider le paiement des prestations pharmaceutiques, il a de même été recommandé l’accélération du processus de validation de la convention relative au règlement de la dette de la CNAMGS par le gouvernement actuellement en traitement à l’ANAVEA.

Des recommandations importantes, qui devraient permettre la résorption des problématiques encourues à ce jour.

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