Accueil » “Aujourd’hui, qu’on le veuille ou pas, les gabonais se sentent étrangers dans leur propre pays”, dixit Alexandre Barro Chambrier.

“Aujourd’hui, qu’on le veuille ou pas, les gabonais se sentent étrangers dans leur propre pays”, dixit Alexandre Barro Chambrier.

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

C’est au cours de sa visite aux populations de Bizango Bi Bere, au PK11, dans le 5e arrondissement de Libreville, samedi 17 juin courant, qu’Alexandre Barro Chambrier (ABC) a exprimé toute sa détermination à insuffler une ère d’alternance au Gabon. Un fait d’ailleurs réitéré à chaque étape de son excursion.

Après une journée de porte-à-porte dans les lieux les plus improbables de cette partie de la capitale, Alexandre Barro Chambrier, le leader du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), a échangé avec les populations.

Passant en revue, comme à sa coutume, toutes les incohérences observées dans la gestion d’Ali Bongo Ondimba, 14 ans durant, ce dernier s’est voulu formel : “Tout a été désarticulé, tout a été cassé. Et aujourd’hui, on revient encore promettre et demander 5 ans. Mais pourquoi faire?”, a-t-il déclaré.
Précisant : “S’ils prennent encore 5 ans supplémentaires, ça va devenir de l’asphyxie, de la souffrance pour tout le monde”.

Évoquant le débat public articulé autour de la xénophobie, très récemment soulevé par le Parti Démocratique Gabonais (PDG), puis Les Démocrates, le gouvernement et certaines institutions dont la Haute Autorité de la Communication (HAC), Alexandre Barro Chambrier s’est voulu sans équivoque sur la question : “Aujourd’hui, qu’on le veuille ou pas, les gabonais se sentent étrangers dans leur propre pays”.
Pour lui, il est évident que cette situation, pour autant qu’elle soit réelle, est le fait de ceux qui aujourd’hui le dénoncent. “Ce n’est pas le pyromane qui doit se plaindre”, a-t-il renchéri.

Vues 1 et 2 de la rencontre de Bizango Bi Bere

Et: “Personne n’est xénophobe. Nous voulons seulement pouvoir dans notre pays bénéficier de la croissance, est-ce que c’est trop demander?”, a-t-il questionné.

Interrogé sur sa candidature pour la présidentielle de 2023, sur les appels à lui formulés, le chef de file du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) a été formel: “Ça pourra être moi, ou quelqu’un d’autre”, informant de ce que des échanges étaient bien en cours pour une unité de l’opposition.

“Restez mobilisés. Au moment venu, nous vous donnerons l’orientation”, a-t-il déclaré.
Avec mes collègues de l’opposition, nous n’allons pas laisser faire cela. 2023 ne sera pas 2016. Nous ferons ce qui n’a jamais été fait au Gabon, jusqu’ici “, a-t-il martelé, évoquant les cas de fraudes électorales souvent observés lors des grands rendez-vous, et de leur détermination commune à ne plus laisser se reproduire de tels scénarios.

Related Articles

Laisser un commentaire