Par Alfred Bekale
Dans le but d’informer l’opinion nationale et internationale sur les comportements déviants des dirigeants de football des catégories de moins de 20 et 23 ans, la commission de discipline de la FEGAFOOT a animé une conférence de presse à son siège sis à Owendo. Cette rencontre avec la presse était articulé sur deux axes. Le premier axe portait sur la présentation de ladite commission ses missions, son application et les différents justiciables devant cette dernière. Le deuxième quant à lui, portait sur les comportements déviants des dirigeants des catégories U20 et U23 qui ont fait l’objet d’une enquête pour laquelle la commission de discipline a été saisie.
En ce qui concerne le premier axe, il était question pour les membres de la commission de discipline de la FEGAFOOT pour cette première sortie, de présenter cet organe indépendant, qui est une autorité juridictionnelle de la fegafoot, conformément à l’article 107 du code disciplinaire de la fegafoot. Puis , de préciser que ne sont justiciables devant la commission de discipline que, les membres de la fegafoot, les dirigeants, les joueurs, les officiels des matchs, agents organisateurs des matchs , les agents licenciés, ainsi que les spectateurs. Son mode de saisie se fait selon l’article 142 du code disciplinaire de la FEGAFOOT qui stipule que :« les infractions disciplinaires se poursuivent d’office. Toute personne physique ou morale peut porter à la connaissance des autorités juridictionnelles les comportements qu’elle juge contraire à la réglementation de la fédération ou de la ligue concernée. Les dénonciations doivent être faites par écrit. »
C’est fort de ce qui précède que la commission de discipline de la FEGAFOOT a été saisi par l’organisation de la protection de l’enfance, sur des comportements déviants des dirigeants des catégories U20 et U23. En effet, selon ENGO Anicet vice président de la commission de discipline, les faits remontent au 31 juillet 2023 le secrétaire général de la fegafoot avait transmis un dossier qui faisait office de saisie à la commission de discipline de la fédération .Cette saisie découlait des rapports faits par la direction de l’enfant.
Selon ledit rapport, les faits se seront déroulés au Maroc en coupe d’Afrique des nations U23 et à Kinshasa au Congo, pour les U20 lors de la Fatshi Cup. Au cours de ces deux rassemblements , certains joueurs ont subi un harcèlement psychologique de certains de leurs dirigeants, exigeant d’eux une quote-part de leur prime de regroupement et de qualification. Les joueurs disent que certains dirigeants leur ont demandé de verser un certain montant afin que ces derniers soient retenus et sélectionnés , déclare le vice président de la commission de discipline de la fegafoot.
Un attitude que la commission de discipline condamne fermement et souhaite que les présumés auteurs mis en cause dans cette affaire , à savoir BOUSSAMBA Chance des U23 et Manager Lumière des U20 soient punis par la loi.
En revanche, BEKWISSI Bridon, président de la commission de discipline de la FEGAFOOT a tenu à rappeler que :« les personnes qui ont été cité dans ce rapport jouissent de la présomption d’innocence jusqu’à ce qu’une décision définitive soit rendue . » La Commission de Discipline a donc tenu à rappeler à toute fin utile , qu’elle auditionnera les joueurs afin d’avoir une idée plus claire de la situation y compris le staff technique sur la gestion de ces primes de regroupement et de qualification. Pour des raisons de sécurité, la commission de discipline n’a pas souhaité communiquer les noms des victimes. Elle a par contre invité les uns et les autres à saisir la commission de discipline à chaque fois qu’ils auraient connaissance de faits qui ne cadrent pas avec la morale et l’éthique du football.