Par Stive Roméo Makanga
La communauté musulmane du Gabon est de nouveau en proie à une crise grave, qui remet en question les valeurs fondamentales de l’islam et la loyauté envers l’État.
En effet, les récents événements ont fait la démonstration que certains musulmans, membres de l’organisation LE REMEDE, défient l’autorité de l’État et manifestent très clairement tous les signes d’une radicalisation inacceptable.
D’abord, il est opportun de préciser que l’acceptation par Benyamine Andjoua Obolo de la nomination de président intérimaire du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques (CSAIG) par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, n’a pas été perçu comme anti-islamique par les membres du remede qui réfutent aujourd’hui la nomination d’un autre comme chef de la communauté. Un fait qui démontre que le camp Benyamine respecte l’autorité du chef de l’état que quand ça les arrange, ou est l’islam ?
Ce qui démontre, s’il en est encore besoin, tous les signes plausibles d’une mauvaise foi et une ingratitude évidentes.
Aussi, il est important de noter que Benyamine Andjoua Obolo a reçu des financements et des avantages matériels substantiels de la part des autorités, ce qui aurait dû être considéré comme un geste de reconnaissance et de confiance, ce d’autant qu’il s’agit de la somme de 80 millions de francs CFA, et d’un véhicule tout option.
Pourtant, les membres du REMEDE, organisation de Benyamin Andjoua Obolo, ont quand-même choisi de se rebeller contre le chef de l’État. Ce qui illustre bien que nous sommes dans un contexte de recherche de pouvoir et d’argent, plutôt que de servir l’islam et la communauté.
Sans langue de bois, il est juste d’affirmer que ces actions sont incompatibles avec les principes de l’islam, qui recommandent aux musulmans de respecter et d’obéir aux autorités en place. Il est donc essentiel que la communauté musulmane du Gabon prenne conscience de ces valeurs fondamentales et évite de se laisser influencer par des intérêts personnels, qui conduisent à la création de mouvement salafistes qui répandent le chaos et la peur sous d’autres cieux.
La crise dans la communauté musulmane du Gabon est fatalement une alerte qui montre que certains musulmans sont prêts à sacrifier les valeurs de l’islam et la loyauté envers l’État, pour des objectifs égoïstes et qui entraîne certains dans un radicalisme néfaste pour le vibre ensemble. Il est essentiel, en outre, que la communauté musulmane prenne conscience de ces dangers et fasse preuve de cohésion et de respect envers l’autorité.
Communauté musulmane du Gabon : malgré la médiation présidentielle, les querelles resurgissent
Article Précédent