Par Stive Roméo Makanga
Les deux dernières grandes échéances électorales (2009 et 2016) ont laissé des stigmates ineffaçables dans la mémoire collective. C’est justement pour prévenir les débordements qui pourraient survenir au terme du scrutin présidentiel de 2023, souvent manifestes par des actes de vandalisme et de destructions tous azimuts, que le “State Consulting Group Afrique”, en collaboration avec la société civile, les partis politiques, les confessions religieuses, le Magazine Émergence et l’Inter-association du 4ème pouvoir (The inter-association of the 4th power), entendent par une rencontre majeure fixée le samedi 22 octobre prochain, à l’amphithéâtre de l’ENSET, y mettre des gardes fous.
Il s’agira aussi pour cette organisation stratégique de fédérer les intelligences, d’une part, et rassembler les compétences autour d’un idéal commun, d’autre part.
Une démarche judicieuse, qui aura le mérite d’œuvrer à la préservation des acquis, tous rendus possibles par le dur combat démocratique entrepris jusqu’ici.
La Convention républicaine et patriotique pour la paix et le développement du Gabon, conduite sous le leadership de Rodrigue Maïssa Nkomah, souhaite donc par un ensemble de canaux dont elle en fera l’exposé, garantir des élections calmes et apaisées.
Déjà fignolées avec soin, la convention entend par une série de résolutions, dont l’élaboration d’un diagnostic ascendant et des propositions d’actions concrètes, formuler des propositions de gestion transparentes des échéances électorales, faire la proposition d’un guide de prévention et d’atténuation des violences liées aux élections.
Ainsi, le Comité d’organisation, engagé dans une dynamique de mouvement, travaille à la consolidation de la Convention Républicaine pour la Paix et le Développement du Gabon, qu’il souhaite dresser comme une plateforme idéale à la promotion des valeurs de paix, de cohésion sociale, de dialogue et d’inclusion politique, avec cette ambition toute affichée de tracer les voies du développement, jusqu’ici revendiquées par les populations.
« la convention aura la particularité de réunir plusieurs parties de l’opposition et de la majorité républicaine. Outre ces derniers, de nombreux acteurs de la société civile honoreront de leur présence. », a soutenu Rodrigue Maïssa Nkomah, président du comité d’organisation.
Au rendez-vous de cette rencontre, les partis de l’opposition, qui s’inscrivent par ailleurs dans cette thèse, ont reçu les vives félicitations du comité d’organisation, qui ne souhaitent que la préservation d’un excellent climat social.
Notons tout particulièrement qu’au terme de la Convention imminente, une charte nationale de soutien à toute action en faveur de la promotion des valeurs de paix, de développement et des opportunités liées à l’adhésion du Gabon au Commonwealth sera adoptée par tous les principaux participants.