C’est la conclusion la plus plausible, après que la Chine, auteur du vaccin anti-covid désormais controversé, ait résolu de le mélanger.
Après réception de 100 000 doses du vaccin Sinopharm en mars dernier, le Gabon a entamé un vaste programme de vaccination de sa population pour lutter contre la pandémie actuelle.
Seul bémol, selon The Lancet, une revue médicale de forte autorité, le vaccin Chinois est loin d’être aussi efficace que prétendu.
D’ailleurs, toutes les réflexions convergent désormais vers l’idée de le mélanger. Une démarche qui aurait pour objectif d’augmenter son efficacité, au vue des médiocres résultats obtenus après son inoculation.
Selon une récente publication du Canard Enchaîné, un certain professeur Gao Fu, directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, également présenté comme une haute autorité médicale de Chine, a reconnu le 10 avril courant que les vaccins Sinopharm et Sinovac n’offraient “pas un taux de protection très élevé”.
Un constat d’échec qui est loin de conforter les pays africains et latino américains, qui ont reçu le vaccin soit gratuitement, soit à moindres coûts.
Selon le tabloïd, “l’injection de la première dose n’y a immunisé que…3% des patients et le taux de protection n’a guère dépassé la barre des 50% après la deuxième injection”.
Des révélations qui viennent remettre en cause toute la campagne de vaccination mise en œuvre par le gouvernement gabonais.
À ce jour, si l’on s’en tient aux données de la très influente revue scientifique The Lancet, seuls Pfizer (95%), Moderna (94%) et Sputnik-V (91%), seraient dans la hiérarchie des vaccins anti-covid, les plus efficaces.
Joseph Mundruma