Le Musée National des Arts , Rites et Traditions et l’Institut français du Gabon accueillent la troisième édition du festival Black History Arts.
Par Lunaire
Selon l’anthropologue britannique Edward Tylor, « la culture est un ensemble complexe de savoirs, croyances, arts, mœurs, droits, coutumes et usages acquis par l’homme vivant en société ». La culture est au centre même de la vie de l’homme.
De ce fait, elle se voit très souvent célébrée par ce dernier à travers le monde. C’est d’ailleurs cette culture qui est magnifiée à Libreville au Musée National des Arts, Rites et Traditions et à l’Institut Français du Gabon, depuis le 01 février 2023 .
« Ce festival œuvre non seulement pour une réappropriation culturelle, pour une renaissance artistique et pour une revalorisation de la couleur noire. », estime SLAM MASTER NO
Fruit d’une association entre le slameur gabonais SLAM MASTER NO et plusieurs autres artistes, le Festival Black History Arts a été conçu dans le but de célébrer l’art , la culture africaine et afro descendante. Érigé sous le thème « BANTOUPHONIE » pour faire référence à la diversité culturelle et linguistique de la civilisation bantu et à son exceptionnalité, la troisième édition de cet évènement culturel est placée sous le marrainage d’AZIZ INANGA, icône de la musique gabonaise de 1970 à 1990 .
Parti de Black history week pour sa première édition, puis Black history month pour la deuxième, il débouche sur Black History Arts pour sa troisième édition.
L’évènement met en lumière l’art sous plusieurs formes : oratoire, musical, l’art du chant, en passant par la danse, la photo, la peinture, le slam et l’art culinaire.
Au programme, plusieurs conférences et ateliers animés par des professionnels de la culture et de l’entreprenariat. Entre autres la chanteuse Macy ILEMA pour l’atelier chant, Franck Bapong’a et Dj Fleo pour l’atelier Rap , Larry ESSOUMA pour l’atelier slam, Michael Anicet à l’atelier histoire et culture de la danse, Annie Flore BATCHIELLYLIS, Bunny claude MASSASSA , charly Tchatch et Mitch Mwana pour une conférence sur l’entreprenariat et la responsabilité sociale de l’artiste.
Débuté le 01 février dernier, le Festival black history Arts se poursuit jusqu’au 28 février, en promettant un cocktail de découvertes, d’apprentissages, de partages et d’échanges , le tout dans une atmosphère de valorisation du patrimoine culturel gabonais et africain.