C’est définitif. Le Gabon est bien, en matière d’emprunt auprès des institutions financières internationales, un parfait esclave, très heureux de sa condition.
Le nouvel accord au titre du Mécanisme Élargi de Crédit (MEDC) obtenu par les autorités gabonaises auprès des responsables Afrique du Fonds monétaire International (FMI), le 9 juin dernier et validé par le Conseil d’administration (CA) mercredi 28 juillet courant, vient conforter cet état.
Ainsi, un montant de 307 milliards de FCFA, qui vient s’ajouter à la dette précédente auprès de la même institution, viendra «soutenir la réponse à court terme à la crise de la Covid-19 et à jeter les bases d’une croissance post-pandémie forte » apprend-on.
Ce nouvel emprunt viendra, on peut imaginer et au regard de la délicate condition du pays, du fait de la pandémie à Coronavirus, donner souffle nouveau à notre économie et appuyer la réalisation des différents projets contenus dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) 2021-2023.
Un décaissement de plus, jugé honteux par de nombreux observateurs, même si ce dernier devrait soulager de nombreux pans restés jusqu’ici à l’agonie.
Agnès Limori