Par Stive Roméo Makanga
Engagé dans une dynamique de rassemblement des troupes, Alexandre Barro Chambrier, le leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) n’a de cesse depuis plusieurs mois déjà de sillonner le pays, appelant les populations à faire le choix de l’alternance au sommet de l’État lors de la présidentielle imminente.
En excursion à Montalier, Pont d’Assélé et Bambouchine, dans le 6e arrondissement de Libreville, communiant et échangeant avec les populations, le président du RPM a réitéré l’ambition de son parti à remettre de l’ordre dans ce qu’il considère comme une gabegie dans la gestion du pays.”Il n’y a pas de raisons qu’en 2022, nous en soyons encore à nous préoccuper des problèmes d’eau. C’est de l’incurie, de l’incompétence”, a-t-il asséné, outré de ce que les populations, fortement fragilisées, en sont encore à attendre le minimum de l’État.
“Vous avez le choix entre la descente aux enfers, l’aggravation du chômage et la fin de tout ceci”, a-t-il poursuivi, un brin conscientiseur, avant de présenter l’offre politique de la formation qu’il dirige comme la seule alternative au changement attendu par tous.
“Un pays ne peut pas vivre sans programmation. Ce n’est pas possible”, s’est-il insurgé, rappelant en des termes à peine voilés que le candidat naturel du Parti démocratique gabonais (PDG) avait échoué “lamentablement” sur tous les fronts attendus.
“Déjà, quand il était en forme il n’a rien pu faire. Ce n’est pas maintenant qu’il le pourra”, a-t-il fait observer.
Pour Alexandre Barro Chambrier, il est inutile de tergiverser. Le changement attendu de tous est possible, à la seule condition de s’unir et de se déterminer pour imposer par les urnes cette volonté qu’il considère comme légitime : “Nous le pouvons, tous ensemble parce que sans vous je ne pourrai rien”.
Un appel réitéré lors de ses échanges et qui, manifestement, prend davantage corps dans les esprits et devrait, pourquoi pas, se manifester par des actions concrètes en temps opportun.