Dr Iloko Boussengui dévoile son programme santé devant les professionnels médicaux
Par Higor Mamboundou Boussamba
Dans une ambiance conviviale, le candidat à la présidentielle Dr Iloko Boussengui a rencontré ce mardi les acteurs du secteur médical gabonais lors d’un dîner-débat organisé spécialement pour cette corporation essentielle mais souvent malmenée. Face à une assistance composée de médecins, infirmiers et personnels paramédicaux, le candidat a dressé un constat sans concession des difficultés du système de santé avant de présenter son programme de réforme en quatre axes majeurs.

« Vous qui sauvez des vies chaque jour dans des conditions souvent précaires, vous méritez mieux », a déclaré d’emblée le candidat, suscitant des applaudissements nourris. Après avoir rendu hommage au dévouement quotidien des soignants, il a présenté ses propositions concrètes pour redonner au Gabon un système de santé digne de ce nom.

Premier engagement : la revalorisation des métiers de la santé. Le Dr Boussengui propose notamment le recrutement dans la fonction publique dès la 7e année d’études pour les médecins, la révision des grilles salariales et la création de véritables plans de carrière. « Un médecin qui se spécialise doit voir ses efforts reconnus », a-t-il insisté.
Le deuxième axe concerne le renforcement du plateau technique national. Le candidat prévoit une vaste campagne de réhabilitation des centres de santé de base, la construction d’hôpitaux d’arrondissement pour lutter contre les déserts médicaux, et surtout un programme rigoureux d’équipement et de maintenance des infrastructures. « Il est inacceptable que des équipements tombent en panne faute d’entretien », a-t-il déploré.
Sur la question cruciale des médicaments, troisième volet du programme, Iloko Boussengui a tenu des propos sans ambigüité : « Finis les envois des familles dans les pharmacies en pleine nuit ! Finies les cotisations entre soignants pour acheter des produits de base ! » Des déclarations qui ont visiblement touché son auditoire.
Enfin, le candidat a promis une refonte complète de la CNAMGS pour garantir une couverture santé universelle et efficace. « La santé n’est pas un privilège, c’est un droit fondamental », a-t-il martelé.
Dans sa conclusion, le Dr Boussengui a comparé le Gabon à un patient nécessitant une thérapie de choc. « Vous qui soignez les autres avec tant de dévouement, vous méritez enfin d’être correctement traités vous-mêmes », a-t-il lancé sous les acclamations. Avant de quitter l’estrade, il a fait cette promesse : « Si le peuple me fait confiance le 12 avril prochain, la santé sera ma priorité absolue. » Une déclaration qui résonne comme un engagement fort envers ce corps professionnel crucial pour l’avenir du pays.
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