Par E.L
Du secteur Éducation, on n’en parlera jamais assez au Gabon. En effet, après les bagarres rangées entre certains élèves ainsi que la polémique récente autour de la superficie du Gabon et de l’usage contreversé des manuels Supers Efficaces en classe de 2e année du Primaire, voilà que les dernières nominations intervenues le 1er septembre 2022, au niveau de l’enseignement de l’Alliance chrétienne continuent d’alimenter les débats entre agents et les autres partenaires sociaux.
Pour d’autres agents de cet ordre d’enseignement , ces nominations ne se seraient pas faites dans les règles de l’art, c’est -à-dire en tenant compte du profil des promus conformément au statut de la fonction publique.
Ainsi, Henriette Ondo Eva, la directrice générale sortante de l’enseignement de l’Alliance chrétienne, appelée à faire valoir ses droits à la retraite à la fin de l’année scolaire 2021-2022, n’a rien vu arriver de sa hiérarchie, plus intéressée par des nouveaux placements.
D’autres agents ont été également déchargés de leurs responsabilités sans tenir compte de leur statut au sein de l’église. Le cas le plus flagrant est celui de Ghislain Koula, ancien proviseur du lycée Alliance chrétienne Léonard Mabicka. Professeur certifié , par ailleurs pasteur, Il se retrouve aujourd’hui simple enseignant au lycée Rigobert Landji de Moanda.
De véritables nominations à la renverse.
Et du coup, la question qui revient à chaque fois, c’est que les agents à tort ou à raison cherchent à savoir si le pasteur président national de l’église évangélique de l’Alliance chrétienne et missionnaire du Gabon (EEAMG) a-t-il vraiment connaissance des textes qui régissent les nominations des fonctionnaires mis à la disposition de cet ordre d’enseignement par le ministère de l’éducation nationale ?
Comment faire pour que cet ordre qui était cité parmi les modèles, puisse retrouver ses lettres de noblesse? Ces questions valent leur pesant d’or.