Par Stive Roméo Makanga
“Nous dénonçons pour ne pas le déplorer, le traitement deux poids, deux mesures, infligé aux militants qui ont quitté l’opposition pour regagner le PDG”, a déclaré Féfé Onanga, furieux. Et: “Il y en a ceux qui sont logés à la belle enseigne (nominations aux postes prestigieux, avec des avantages mirobolants), pendant que d’autres sont considérés comme des laissés pour compte et traités comme tel”.
C’est peu après la promotion de Rose Christiane Ossouka Raponda au poste de vice-présidente de la République, et d’Alain Claude Bilie By Nze, comme premier ministre, que la frustration de l’ancien bras droit de Jean Ping est montée d’un cran.
Après le dernier congrès du Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui n’a consacré aucune nomination aux opposants débauchés et absorbés, la déception était déjà bien visible. Avec les derniers événements de cette semaine, les inquiétudes, de même que les regrets, se sont bien accrus.
“Nous groupe “Féfé Onanga”, décidons ce jour de suspendre nos activités au sein du Parti démocratique gabonais et nous nous tenons à la disposition des autorités politiques pour un dénouement heureux pour tous”, a lâché celui qui avait rejoint le parti de masses, avec cette ferme volonté d’être invité à la table.
Mais le temps a fait son chemin. Les transfuges des SDG, du PSD, de Les Démocrates et consorts n’ont plus d’issues. Butés, ils en sont désormais à se demander dans quelle galère ils ont bien pu se mettre.
Après le coup de gueule de Féfé Onanga, à qui le tour?
