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Vice-présidence de la République : Rose Christiane Ossouka Raponda…simple pot de fleur?

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

On peut dire qu’Ali Bongo Ondimba a réussi, et cela n’a pas toujours été évident, un casting au millimètre près. En nommant Rose Christiane Ossouka Raponda au poste de vice-présidente de la République (VPR), et Alain Claude Bilie By Nze comme son successeur, le président Gabonais a simplement positionné chacun à sa juste place.

Pour ce qui est de Rose Christiane Ossouka Raponda, plus spécifiquement, inutile de rappeler que le poste de vice-président n’est, en fin de compte, qu’une porte de sortie assez honorable offerte à l’ancienne cheffe du gouvernement, qui avait toutes les peines du monde à matérialiser la politique d’Ali Bongo Ondimba.

À défaut d’efficacité, elle a très tôt été reléguée au simple rang de “représentant” du président de la République. En témoigne sa participation aux travaux du 35e sommet de l’Union africaine du 5 au 6 février 2022 à Addis-Abeba, en Ethiopie, ou sa présence lors de l’ouverture officielle de la 15ème session de la Conférence des Parties (COP 15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.

Rose Christiane Ossouka Raponda a échoué à matérialiser l’ambitieux projet de la Transgabonaise, le Plan d’accélération et de la transformation (PAT), et bien d’autres défis sur lesquels ses gouvernements étaient attendus.

Et que dire de la situation des retraités, qu’elle a déguerpit manu militari de l’immeuble du 2 décembre, alors que ceux-ci souhaitaient lui exprimer leurs incertitudes, leurs craintes…

Il convient de dire que Rose Christiane Ossouka Raponda a gravement manqué d’efficacité, elle dont la promotion à ce poste avait été jadis perçu comme un symbole, celui de l’équité, et de l’égalité homme-femme.

Avec des résultats au voisinage de zéro, l’on comprend, en plus d’en convenir, l’opportunité des changements opérés ces deux derniers jours au sommet de l’État.

L’ancienne patronne du gouvernement, sortie peu avant le début de la présidentielle, tient dorénavant un fauteuil douillet, où son immobilisme ne sera plus du tout indexé. Une véritable chance pour elle.

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