Par Agnès Limori
En se rendant au village Douala, à Mouila, dans la Ngounié, dans l’optique de se faire initier au rite traditionnel gabonais Bwiti, Maric Très Guimandzi Mourondi n’imaginait pas que ce voyage était pour lui le dernier.
Selon le journal L’Union, qui rapporte les faits, le malheureux n’aurait pas eu l’opportunité de rejoindre le temple d’initiation. Un projet qu’il aurait formulé à l’insu de ses maîtres. Pour quelle raison précise ? Nul ne le sait encore.
Mais, pendant le trajet, Maric Teed aurait entrepris de s’arrêter au village Doupala, où il devait prendre quelques effets. Pour des raisons encore inconnues, il aurait demeuré là, sans plus regagner Mouila.
Peu de temps après, le corps sans vie de Maric Teed Guimandzi Mourondi, en nette putréfaction, est retrouvé pendu à un arbre. L’attache d’un panier qui serait à Marie-Jeanne Mahinou, aurait servi à étrangler le disparu.
Pour les officiers de police judiciaire, qui ont fait la découverte macabre, tout converge vers la thèse d’un assassinat, les stigmates sur le corps de la victime renforçant le tout.
En attendant de faire la lumière sur tout, les autorités ont procédé à l’interpellation de huit hommes.
Jean Armel Mavioga Nyonda, Pierre Bigoulou Boussamba, Moussavou Boussamba, Elvis Ngounga Ngounga, Mapangou Ndouma, Ben Fabrice, Marie-Jeanne Mahinou et Marie Flore Moukema Ngounga, désignés comme les principaux suspects.
Une histoire qui donne encore lieu à plusieurs interrogations.