Forbes Afrique célèbre Camélia Ntoutoume Leclercq, figure de proue de l’éducation gabonaise

Par Stive Roméo Makanga

C’est avec une élégance empreinte d’humilité que Camélia Ntoutoume Leclercq, ministre de l’Éducation nationale chargée de l’Instruction civique, a accueilli une reconnaissance des plus prestigieuses : sa présence dans le classement des 50 femmes africaines les plus inspirantes publié dans la dernière livraison de Forbes Afrique. Cette distinction, sans aucun doute, reflète autant son engagement personnel que les valeurs cardinales partagées avec ses compatriotes. Disons-le sans atermoiement.

Pour mémoire, Forbes n’est pas un magazine comme les autres. En effet, d’une renommée mondiale, il est le parangon des classements et de l’analyse dans des domaines aussi variés que l’économie, l’innovation ou encore le leadership. Sa version africaine, quant à elle, se veut le miroir de ceux et celles qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui et bâtissent celle de demain. Ainsi, le membre du gouvernement Ndong Sima III, avec Selena Souah, une autre compatriote, y occupe une place de choix.

Dans une publication empreinte de gratitude, la Ministre de l’Education Nationale chargée de l’Instruction Civique a tenu à relever que ses réalisations ne sont pas le fruit d’un effort solitaire, mais bien d’une dynamique collective. Elle a affirmé avec conviction : « Mes réalisations puisent leur force dans mon modeste parcours, les valeurs que nous avons en partage et la volonté de matérialiser les Très Hautes Instructions du Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, sous la Haute Coordination du Premier ministre, Chef du Gouvernement de la Transition. »

Cependant, force est de reconnaître que cette distinction ne lui fait pas perdre de vue l’essentiel. Loin des projecteurs, Camélia Ntoutoume Leclercq conserve un attachement viscéral à ses racines. D’une part, une pensée émue a été adressée à ses collaborateurs, sans lesquels, selon ses propres mots, « rien ne serait possible ». D’autre part, elle n’a pas oublié de saluer ses camarades de l’École nationale d’administration (ENA), institution où elle a forgé les bases de son engagement, ni sa famille, pilier indéfectible de son parcours. « Leur soutien inconditionnel me procure l’énergie nécessaire pour affronter les défis de la vie », a-t-elle déclaré avec une sincérité désarmante.

Par ailleurs, au-delà de la célébration personnelle, ce classement est une fenêtre ouverte sur une nouvelle vision de l’Afrique, portée par des figures féminines d’exception. En effet, dans un continent en pleine mutation, des leaders comme Camélia Ntoutoume Leclercq incarnent une Afrique qui se réinvente, entre tradition et modernité.

Grosso modo, cette reconnaissance par Forbes Afrique est bien plus qu’un honneur individuel. Elle est le reflet d’une trajectoire dédiée au service public et à l’éducation, secteur cardinal pour le développement du Gabon. Ainsi, cette distinction, loin de marquer une apothéose, semble n’être qu’un chapitre d’une histoire en pleine écriture. Par conséquent, la Ministre de l’Education Nationale chargée de l’Instruction Civique, visage d’une Afrique ambitieuse, n’a pas fini d’inspirer.