Le groupe Jeta a, lors de sa visite mardi 29 juin dernier élaboré une incursion de 5 sites parmi les 134 dont il a la charge d’après les termes conclus avec l’Etat gabonais. L’entreprise a procédé au curage des buses rencontrant ainsi parfois quelques difficultés dues à l’étroitesse de ces dernières.
Dans le cadre de ses missions de curage de caniveaux et de bassins versants, le groupe Jeta s’est rendu le mardi 29 juin dernier sur 5 sites parmi lesquels celui de Mindoubé décharge, Nzeng-Ayong (rond-point), Tractafric, Affaires étrangères (Sainte-Marie) ainsi que celui situé sur le front de mer.
Une occasion pour cette entreprise d’honorer à ses engagements vis à vis de l’Etat gabonais pour le bien être des populations.
C’était donc plusieurs équipes déployées dans les différents sites, ayant chacune à sa tête un superviseur dont la charge est la surveillance et le bon déroulement des travaux.
En effet, le contrat qui lie le groupe Jeta à L’Etat gabonais est sans doute un contrat qui correspond à une problématique longtemps exprimée par les populations dont celle des inondations causées par ces caniveaux bouchés, l’incivisme et la négligence des riverains étant longtemps décriés.
Toutefois, il est nécessaire de signifier que ces canaux, parfois pleines à causes des pluies torrentielles qui s’abattent sur l’ensemble du territoire, entrainent ainsi toute sorte de débris, épaves, épluchures mais aussi des huiles de moteurs issues des garages. Une situation qui entrave la circulation des eaux dans les bassins versants.
Durant sa visite sur les différents sites, le groupe Jeta avait une seule mission, celle de débarrasser tous ces conduits de ce qui pouvait empêcher la bonne circulation des eaux ce, de façon manuelle et l’équipement adéquat.
Pour le coordonnateur des travaux à Jeta Group, la difficulté lors de leurs différents exercices est parfois celui de l’étroitesse des buses. Le fait que ces derniers soient si étroites ne facilite pas souvent le travail. Ils sont parfois emmenés à trouver des solutions comme celle de couler la dalle avec l’accord du ministère des Travaux Publics pour ainsi mener à bien les travaux.
Par ailleurs, plusieurs riverains n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction. « C’est un étonnement, l’Etat doit se saisir du problème des voiries afin d’accompagner le travail qui est fait aujourd’hui par cette entreprise », a déclaré Armand Serge B. résident de l’un des sites.
D’après certains superviseurs, les séances de curage dans plusieurs zones sont davantage complexes à cause des pluies qui engloutissent les caniveaux. C’est le cas de la zone de Nzeng-Ayong où le curage n’a pu se faire qu’après un véritable labeur de bêchage de boue, pour enfin entrevoir les caniveaux.
Au niveau de Tractafric, les buses sont complètement endommagées, ce qui entraine des inondations.
« Le fait de curer les caniveaux dans ce périmètre n’a rien changé. Le véritable problème se situe au niveau de la cuve qui est endommagé dans les environs de Prix Import. Ici il n’y a pas de problème d’incivisme de la part des populations », a confié un agent.
Suivant ce dernier, le curage des caniveaux à ce niveau est une solution purement temporaire car malgré le travail du groupe Jeta, le problème de cette zone est bien plus profond.
« Je suis satisfait du travail qui a été fait. Car, il y a longtemps que cette zone est quasiment impraticable. Mais aujourd’hui, nous arrivons à circuler. Cependant, on attend les pluies plus importantes pour donner un avis objectif », s’est réjoui un conducteur de taxi exerçant dans la zone.
Par Melbiss