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Gabon – Eramet : un nouveau chapitre du partenariat stratégique, sous le signe de la souveraineté et de la transformation locale

Par Agnès Limori

Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience ce mercredi Paulo Castellari, Directeur général du groupe minier français Eramet, acteur majeur du secteur extractif gabonais à travers ses filiales Comilog et Setrag. Cette rencontre, placée sous le signe d’un dialogue franc et constructif, marque un tournant dans la relation entre le Gabon et son partenaire historique, avec pour horizon une exploitation plus équitable et plus profitable des richesses nationales.

 

Une vision partagée pour la transformation locale

Les échanges ont permis de réaffirmer la vision du Chef de l’État, axée sur la transformation locale des ressources et l’industrialisation du pays. Une ambition stratégique à laquelle Paulo Castellari a assuré qu’Eramet entend pleinement contribuer, en alignant ses projets sur les priorités définies par les autorités gabonaises.

 

Des engagements concrets et ambitieux

À l’issue de l’audience, plusieurs engagements majeurs ont été annoncés :

 

La transformation locale de plus de deux millions de tonnes de manganèse, générant à terme plus de 16 000 emplois directs et indirects.

La gabonisation progressive des postes de direction au sein de Comilog et Setrag, afin d’assurer une meilleure participation nationale aux responsabilités stratégiques.

Le rapatriement des flux financiers issus de l’activité minière et une gestion plus transparente des revenus.

Le lancement d’un projet de construction d’une centrale électrique et d’un siège social d’Eramet sur le sol gabonais.

 

Un nouveau pacte minier en construction

Le Chef de l’État a salué la qualité du dialogue instauré et a souligné la volonté du Gabon de bâtir un modèle économique fondé sur la souveraineté, la valeur ajoutée locale et le développement inclusif. Cette rencontre ouvre la voie à un nouveau pacte minier plus équilibré, où les intérêts des populations gabonaises et la stratégie nationale primeront sur des logiques purement extractives.

 

En somme, le partenariat entre le Gabon et Eramet semble entrer dans une ère nouvelle, plus respectueuse des aspirations du pays et plus soucieuse d’en maximiser les retombées pour les Gabonais eux-mêmes. Un signal fort envoyé en faveur d’une exploitation responsable et d’une économie nationale plus autonome.

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