Par Stive Roméo Makanga
Dans une salle comble, chauffée à blanc, des centaines de compatriotes ayant répondu présent à l’appel formulé par Alain Simplice Boungoueres, président d’honneur des “Soldats de la paix”, qui invitait les populations à un “Pardon national”, au regard de la multiplicité de catastrophes qui ont eu libre cours ce dernier mois, et dont le drame de l’Esther Miracle a constitue le point le plus culminant.
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Il s’est agit, en ce samedi 1er avril, de prier pour la nation, pour les plus hautes autorités de la République, tout en se repentant devant le Providence pour les égarements de la population gabonaise, et demander la protection divine.
“Toute autorité vient de Dieu, nous rappelle la Bible, et notre devoir, c’est aussi de prier pour les nôtres. (…) L’objectif principal, c’est de demander pardon à Dieu pour la nation. Et tous les leaders religieux qui sont ici sont venus pour cette fin.”, a rappelé Rodrigue Maïssa Nkomah, président des soldats de la paix.
Pour Alain Simplice Boungoueres, le président d’honneur de l’organisation sus-désignée, il est question de prier pour le pays, toute chose qui favoriserait un excellent vivre ensemble et donc, une parfaite unité et cohésion nationale.
“Nous, soldats de la paix, avons initié cet appel au pardon national pour soustraire notre pays de tous ces maux. Le pardon national revêt une importance capitale et permettra, in fine, d’apaiser les cœurs et le climat social “, a-t-il déclaré.
Corroborant cette thèse, Iguenwou Haouz, imam de la mosquée de Libreville, n’a pas manqué de déclarer : “Le pardon est primordial pour la prospérité de notre société. Nous prions pour que Dieu nous fasse voir sa grâce, comme il l’a toujours fait pour le Gabon. Que la paix et la cohésion règnent au Gabon”.
“On ne va pas l’ignorer, on connaît le climat qu’il y a aujourd’hui sur le pays et on a besoin de ces moments pour ramener la sérénité dans la nation “, a estimé Christian Moundzieghou, pasteur de l’église Vie abondante.
Au total, c’est plus d’une centaine de leaders religieux, toutes obédiences confondues, qui ont fait le déplacement pour communier ensemble, dans la prière. Un moment de grande édification.