Par Agnès Limori
C’est un drame qu’a vécu Moulandoufwala, petit village de Fougamou, dans le département de Tsamba-Magotsi. Christian Matoto, un Gabonais de 54 ans, s’est explosé la tête à l’aide d’un fusil de type calibre 12, après avoir mis le feu à la maison familiale.
Les faits se sont produits le 1er janvier, à 17 heures, alors que l’ambiance du nouvel an battait son plein à Moulandoufwala.
Selon le journal L’Union, qui rapporte les faits, le quinquagénaire, déjà ivre, serait allé tout droit dans la cuisine se servir, alors que la marmite était encore au feu.
Outrée d’un tel comportement, la cuisinière remonte donc les bretelles à Christian Matoto. Mais ce rappel à l’ordre ne plaît pas au quinquagénaire, qui dans le feu de la chaude discussion, saisit la marmite et la balance sur son interlocutrice.
Dans la confusion, il met le feu à l’habitation familiale, puis se saisit de son calibre 12, avant de menacer de cribler de balles quiconque essaierait de l’arrêter.
La maison entièrement consumée et la brigade de gendarmerie informée de la situation, le pyromane s’enfuit dans la forêt.
Or, aussi surprenant que cela puisse paraître, quelques minutes plus tard, un coup de feu retentit.
Craignant de prendre les plombs, les villageois s’abstiennent de le poursuivre.
Mais le 2 février, le corps sans vie de Christian Matoto est découvert dans la broussaille, le cerveau hors de la boîte crânienne.
Une enquête judiciaire a été ouverte.