Destiné à accélérer les travaux de réhabilitation du chemin de Fer gabonais, un accord liant l’État gabonais à la société d’Exploitation du transgabonais (Sétrag) a été signé le vendredi 25 juin dernier. Celle-ci s’est donc faite par l’entremise des ministres en charge de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épse Mbou, celui en charge du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye et des Transports, Brice Constant Paillat. Non sans oublier la présence des directeurs généraux de la Sétrag, Christian Magni et de la compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), Léod Paul Batolo.
Cet accord prévoit un financement de 120 milliards de francs, soit 42 milliards de francs pour l’État gabonais et 80 milliards de francs pour la Sétrag, pour un montant global de 126 milliards de francs.
Les actions prioritaires à réaliser dans le cadre de l’avenant n°2 consisteront au remplacement progressif du rail de 50kg/m par celui de 60kg/m. Supportant jusqu’à 29 tonnes à l’essieu, contre 25 tonnes pour le rail actuel. Il est en adéquation avec les enjeux de renforcement de la sécurité ferroviaire et le plan d’augmentation des capacités du transport de fret.
Le deuxième avenant tient compte des contributions techniques des parties prenantes (ARTF, ministère des Travaux publics et du comité de suivi de la concession).
La signature du deuxième avenant complète donc le premier signé en 2015 d’un montant de 207 milliards de francs déjà versé, répartis entre l’État gabonais pour un montant de 61 milliards de francs et Sétrag pour 146 milliards de francs, qui ont permis d’engager les travaux depuis 2017.
Pour l’heure, il faut retenir que 150 km de voie ferrée ont déjà été renouvelés sur les 648 km de la ligne Owendo-Franceville. Toutefois, la livraison du chantier qui mettra un terme au programme de remise à niveau de la voie ferrée est prévue pour fin 2024.
Pour rappel, la Sétrag est une entreprise de transport ferroviaire qui exploite le réseau ferré gabonais. Acteur incontournable du secteur du transport national, il est un vecteur essentiel de développement et un levier stratégique de la croissance économique du Gabon. L’accessibilité du chemin de Fer contribue au désenclavement des populations de cinq (5) provinces desservies et assure le transport de près de 52% des exportations nationales, en facilitant la circulation des marchandises dans les 24 gares réparties sur les 648 km de voie.
Mobilisé pour devenir un chemin de Fer de classe mondiale, Sétrag se modernise, investit dans la transformation numérique et déploie sa feuille de route RSE, pour consolider et accroître l’impact positif sur son écosystème.
La sécurité, la fiabilité sont les priorités de l’entreprise.
Pauline Ntsame