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Harcèlement moral en milieu professionnel : Pharmagabon serait passé maître dans l’art.

Par Kongossanews

Par la Rédaction

Dans les entreprises, de nombreuses enquêtes font état d’une hausse constante de la fréquence et de l’intensité des facteurs de stress. Certaines méthodes de management utilisées aujourd’hui provoquent des risques psychosociaux en augmentation, qui nuisent à la fois la santé des travailleurs et l’efficacité de  l’entreprise .  
Le cas ici de Pharmagabon, filiale du groupe français CFAO qui pour justifier le contexte entrepreneurial qui est de plus en plus concurrentiel, avec des critères de rentabilité de plus en plus exigeants, exerce depuis des nombreuses années,du harcèlement moral avec des abus d’autorité totalement irrespectueux à son personnel. 

Si au sein de cette entreprise majeure dans le domaine de la santé, certains travailleurs de peur de perdre leur “bout de pain” restent bouche cousue, d’autres parmi lesquels, Agnès clautilde ABELEBINDA, collectrice sous le numéro matricule 739; Landry PENDANGA ;   Georges Steeve LOUEMBET ABADIET et Didier RAKILO pour ne citer que ceux-là, ont eux le courage de dénoncer les pratiques machiavéliques du management des responsables de Pharmagabon.

Dr. Désiré NZI LOROUGNON.
DGA de pharmagabon

À la tête de ce réseau de tortionnaires de pharmagabon se trouvent la directrice générale adjointe, le docteur Désiré NZI LOROUGNON, d’origine Ivoirienne et le responsable d’exploitation, le docteur Walis DOSSEH, d’origine béninoise. 

Le harcèlement moral il faut le dire, consiste à isoler le salarié, à le persécuter par la surveillance obsessionnelle de tous ses faits et gestes, à déqualifier sans raison son poste, à le surcharger ou au contraire à le sous-charger abusivement, à lui adresser constamment des reproches de type punitif visant sa personnalité, à exiger sans cesse des justifications, à afficher du mépris et l’humilier publiquement. 

Dr. Walis DOSSEH.
Responsable exploitation de pharmagabon

Désiré NZI LOROUGNON, Walis DOSSEH et leurs complices utiliseraient ces manœuvres conscientes d’intimidation pour obtenir les démissions volontaires de leurs travailleurs, pour contourner ainsi les règles du licenciement en pratiquant le harcèlement managérial.

Après 14 ans de travail à pharmagabon, Agnès clautilde ABELEBINDA n’aura perçu qu’une modique somme de 46.000 francs CFA après son licenciement intervenu en 2022. Cette Dame, mère d’enfants a vu son intimité, sa vie privée être portée atteinte par la directrice générale adjointe de pharmagabon sieur Désiré NZI LOROUGNON, qui aurait recommandé à l’agent de sécurité d’afficher sa photo dans les milieux publics , l’interdisant de remettre les pieds dans l’entreprise.

Vue de Agnès clautilde ABELEBINDA.
Ex employée de pharmagabon, licenciée abusivement après 14 ans de boîte

Hors, l’article 288 du code pénal précise que : Quiconque, au moyen d’un procédé quelconque, a volontairement porté atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui en captant , enregistrant ou transmettant, sans le consentement celui-ci, l’image et tout support numérique d’une personne se trouvant dans un lieu privé, est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus et de 10.000.000 de francs d’amende au plus. 

Ici son image exposé sous les ordres du DGA de pharmagabon

Mais à ce qui semble, Dame Désiré NZI LOROUGNON n’est pas du tout inquiétée. 
En se présentant en fin de semaine dernière à la porte 04 du tribunal de première instance de Libreville, la DGA de pharmagabon est repartie comme elle est revenue, au grand désarroi de son ex employée, Agnès clautilde ABELEBINDA, qui malheureusement ne dispose pas des mêmes leviers qu’elle.

De Landry PENDANGA, qui a passé 18 ans de boîte, en passant par Georges Steeve LOUEMBET ABADIET et Didier RAKILO , qui auraient subi des tortures morales et des humiliations , Aujourd’hui licenciés abusivement par la direction de pharmagabon, ne demandent qu’une seule chose, rentrer en possession de leurs droits.

Landry PENDANGA.
Licencié abusivement après 18 ans à pharmagabon

C’est l’occasion ici d’interpeller le Président de la transition, chef de l’État,le général Brice Clotaire Olingui Nguema, le ministre du travail et de la lutte contre le chômage, Solange NDIAKIE, celui de la justice, garde des Sceaux, Paul Marie GONDJOUT, le président directeur général de pharmagabon, le docteur Éloïse NODAR CHAMBRIER et le groupe CFAO sur la maltraitance que subissent ces compatriotes gabonais .

Georges Steeve LOUEMBET ABADIET.
Poussé à la démission par Walis DOSSEH en exerçant les pratiques machiavélique d’harcèlement

Ce dossier dont nous publions la première partie est connu du commissariat de police d’Owendo, de la brigade de gendarmerie d’Owendo et du tribunal de première instance de Libreville.

Didier RAKILO.
Journalier , licencié pour avoir soutenu son collègue.

En dépit de toutes les tentatives fournies par nos soins, aux fins de confronter certaines informations,  l’administration de Pharmagabon a estimé qu’il était plus judicieux pour elle de nous jeter en pâture. 

Nous y reviendrons.

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