Par Joseph Mundruma
C’est le fait rocambolesque que rapportent à la fois les sites d’informations Gabon-infos.ga et infos241.com. Une affaire sordide qui aurait eu lieu à Oyem, dans le Woleu-Ntem.
Tout serait parti d’une fête d’anniversaire. Une gamine de 16 ans, désireuse de célébrer son année de plus, aurait convié les siens dans un Snack bar. Budget pour l’événement : 21.000 francs CFA, son petit ami, un agent des forces de l’ordre, ayant fait faux bond.
Sauf que pendant la soirée, la bière va couler à flot. Du coup, le budget est très vite dépassé.
Lorsqu’on lui apporte la facture, la jeune fille de 16 ans se serait rendue compte d’un dépassement de plus de 60.000 Francs, portant donc le tout à 83.000 francs CFA.
Sommée de payer, la gamine aurait proposé de solder le tout par échange de marchandises. En y offrant son corps. Un arrangement que va très vite accepter le propriétaire de l’établissement.
Mais les choses ne sont pas simples. Au départ, la jeune femme aurait proposé 3 jours de sexe gratuits. Ce qu’aurait modifié le gérant. Pour lui, 2 jours de sexe à trois, était plutôt la meilleure formule. Chose acquise.
Au terme du premier jour, la jeune fille se serait confiée auprès de son petit ami. Furieux, ce dernier aurait tout balancé à la famille, incitant au dépôt d’une plainte en bonne et dûe forme. Ce qui va être fait.
Ainsi, les deux protagonistes seront interpellés, pour répondre de leur acte.
Une affaire qui pose à nouveau la sempiternelle problématique de l’éducation acquise au plan familial, cette cellule de base qui devrait pourtant être ce partenaire privilégié des pouvoirs publics.
Comment à 16 ans en vient-on à fêter son anniversaire dans un snack bar ? Quel tenancier sérieux et responsable cautionnerait un tel dérapage ?
Des questions sans fin, qui constituent tout de même le reflet de notre société actuelle.
