Par la Rédaction
C’est conséquemment à l’appel lancé par Le Parti Patriotique Gabonais (LPPG), écurie politique placé sous l’égide d’Alain Simplice Boungoueres, que le collectif des victimes du Q.G de Jean Ping, représenté par Ndeme Lindoudi Josseline Fatimata, a tenu à dire sa position.
Pour le collectif, il est question de faire “table rase du passé “, dans la seule perspective de faire prévaloir la paix, l’unité nationale et la cohésion. Des valeurs qui, si mises en œuvre dans une parfaite synergie, contribueraient à conforter le processus actuel, initié par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institution (CTRI).
“Le pardon, seule arme indispensable pour le vivre ensemble en pareille occurrence, nous victimes de la crise postélectorale affirmons notre ferme adhésion à cet idéal de réconciliation nationale du pardon national impulsé par LPPG”, à déclaré la porte-parole de la plateforme susdésignée.
Et: “car tous ont pêché et sont comptables du sous-développement du pays”.
Pour le collectif des victimes de la crise postélectorale de 2016, il est question d’inviter les populations à “tirer un trait et à transcender les antagonismes. À tuer les démons de la haine en faisant corps” avec eux pour “la réconciliation nationale dans le pardon”.
Pour rappel, c’est à la faveur d’un point de presse animé la semaine écoulée, qu’Alain Simplice Boungoueres invitait les populations à la pratique du pardon national, estimant que “tous” étaient “coupables”. “Oui nous tous, politiques, sociétés civiles, confessions religieuses, tout comme nos partenaires extérieurs, nous sommes tous coupables” déclarait-il.