Accueil » Pour s’être moquées de la capacité à danser le bwiti de madame Frédéric Gassita, deux jeunes gabonaises agressées à domicile et convoquées à la PJ

Pour s’être moquées de la capacité à danser le bwiti de madame Frédéric Gassita, deux jeunes gabonaises agressées à domicile et convoquées à la PJ

Par Kongossanews

Par Joseph Mundruma  

C’est une affaire rocambolesque, du reste très commentée sur les réseaux sociaux.  Deux jeunes gabonaises résidant à Lalala, derrière l’ancienne Gaboprix, initiées au bwiti, ont été sauvagement agressées à leur domicile par des individus se réclamant proches de madame Frédéric Gassita, le célèbre musicien et ami personnel d’Alice Bongo Odimba, le président déchu.  

De sources concordantes, tout aurait commencé sur un groupe privé whatsap, où deux jeunes compatriotes auraient fait des observations désobligeantes sur la capacité de madame Gassita à esquisser correctement des pas d’une danse traditionnelle liée au bwiti. Face au sarcasme des jeunes femmes, tout serait parti en vrille. Certains partisans de l’épouse du célèbre pianiste et ami de l’ancien despote gabonais, auraient pris la résolution d’investir le domicile de ces dernières, avec l’intention de leur infliger une bastonnade des plus mémorables comme indiqué dans la vidéo ci-dessous. 

Cependant, nonobstant le déferlement de passions et de violences sur les deux compatriotes, l’épouse Gassita aurait tout de même envisagé une convocation auprès des services de la Police d’investigations judiciaires (PJ). 

“La convocation que ces jeunes femmes ont reçue est antidatée. Elle date de 2023, alors que nous sommes en 2024”, confie une source très au fait de cette affaire.  

Et: “ces deux demoiselles craignent pour leurs vies parce que sous l’ancien régime, certains ont payé le prix fort de leurs moqueries parce que traduit dans des postes de commissariat et bastonnés sauvagement.  Mais aujourd’hui le pouvoir a changé et les choses ne peuvent plus se passer de la sorte”. 

Prises de panique et de peur, les deux jeunes femmes, dont l’une porte une grossesse de neuf mois, ne savent pas s’il faut répondre à une convocation antidatée, et si comme pour les précédents épisodes, elles ne subiront pas elles aussi des exactions de leurs bourreaux. 

Elles en appellent donc au président de la Transition, pour la cessation de ces attitudes sauvages et inhumaines. 

Related Articles

Laisser un commentaire