Par Télesphore Obame Ngomo (président de l’OPAM)
Si Judas le traître encore appelé Ian Ghislain Ngoulou croyait et craignait Dieu, les Saintes écritures bibliques par exemple, auraient pu constituer pour lui, un repère ou une véritable source d’inspiration. Malheureusement, tous les actes violents et indécents qu’il a posé durant son séjour au sommet de l’État montrent qu’il a toujours méprisé Dieu.
Nul ne connaissant ni le jour, ni l’heure du retour du maître, que voici l’heure de la récolte semble avoir sonnée pour le gang de Judas le traître. Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, semble avoir bien pris conscience de la complexité de l’élection présidentielle à venir au cas où il y allait. Par conséquent, seuls les actes vérifiables parleront.
Autrement dit, après quatorze ans passés à la tête du Gabon, le chef de l’État et les siens ont compris que cette fois-ci, le bluff et la mystification ne marcheront pas. Aucun discours ne pourra convaincre les gabonais, surtout pas ceux qui tirent le diable par la queue et qui sont légions, si les actes palpables ne leurs sont pas présentés.
Aussi, il n’est pas question de rester dans les généralités pour ce qui est de la responsabilité du bilan constaté. Personne ne dira ou ne se cachera derrière les accusations farfelues du genre c’est le Haut-Ogooué ou c’est le parti démocratique gabonais (PDG) le responsable de l’échec du septennat d’Ali Bongo Ondimba. Non.
Plus que jamais, ceux qui ont occupé des fonctions ou obtenu des espaces de pouvoir conséquent devront répondre de leurs actes.
Et pour le cas échéant, le traître Ian Ghislain Ngoulou a eu une part excessive de pouvoir qui lui a permis d’infester les arcanes de la République de ses proches. Créant un réseau qui a fait de lui un milliardaire en si peu de temps.
C’est ainsi que son bel oncle, Léon Armel Balonzi Bounda, se retrouve ministre des Travaux publics. Son oncle, Vincent de Paul Massassa, squatte abusivement le ministère du pétrole. Erlyne Antonella Ndembet, épouse Damas, une « amie très spéciale, ridiculise le ministère de la Justice. Danny Deklerk, son cousin qu’il a jeté en prison, était directeur général de la société de patrimoine. Et la liste est non exhaustive. C’est dire que du pouvoir, Judas le traître Ian Ghislain Ngoulou en a eu.
C’est pourquoi, la dissolution surprise du ministère des Travaux publics ne pouvait que sonner comme une véritable déflagration dans le gang mafieux piloté par Ian Ghislain Ngoulou tant les dégâts constatés sont inimaginables. Quid des fameux chantiers prioritaires du président de la République ! Judas le traître Ian Ghislain Ngoulou qui faisait nommer et dégommer à tout va, peut-il nous dire à quel niveau se trouve l’état des chantiers promis par Ali Bongo Ondimba aux populations ?
Il paraît désormais évident que l’heure de la récolte semble être un calvaire voire un enfer pour ce dernier où la formule de Karim Wade à Robert Bourgi tend à s’imposer : zéro plus zéro égale à zéro.
C’est-à-dire, comment pour des chantiers entièrement financés, il n’existe même pas la cabane de chantier ? Où seraient partis tous ces milliards qui ont bel et bien été décaissés? Léon Armel Balonzi Bounda qui répond de Judas le traître Ian Ghislain Ngoulou peut-il dire aux gabonais ce qu’il a fait des milliards devant servir à réaliser les projets prioritaires du président de la République ?
Osons espérer qu’il dira toute la vérité aux services d’enquêtes qui l’interrogent présentement à la demande du président de la République qui veut voir clair.
Quelles sont entreprises qui auraient « gagné » les différents appels d’offre? À qui appartiennent t-elles ? Dans quelles conditions ont-elles obtenu lesdits contrats avec l’État? Autant de questions gênantes qui nous amènent à comprendre le verset biblique disant « à quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup demandé ; de celui à qui il a été beaucoup confié, on exigera davantage ». Nous y sommes plus que jamais.
Léon Armel Balonzi Bounda et Judas le traître Ian Ghislain Ngoulou doivent répondre de leurs actes. Qu’ils disent au président de la République et à l’opinion publique si c’est Noureddine Bongo Valentin qui leurs a demandé de s’octroyer la construction du marché de Franceville qui peine à finir. Une telle transaction est t-elle normale lorsqu’on se réfère au Code des marchés publics ? La réponse est non. C’est déjà une faute grave. Pour moins que ça, le puissant Patrick Balkany s’est retrouvé en prison. C’est dire.
La Lettre du Continent datant du 19 septembre 2022 nous dit que (1) le président de la République veut faire de cette affaire de détournement de ses dossiers prioritaires une priorité. Ce qui est totalement légitime puisqu’il faut bien qu’il réponde devant le peuple gabonais des promesses non tenues.
(2) Puis que cette dissolution du ministère des travaux publics marque un désaccord profond entre Noureddine Bongo Valentin, dont Judas le traître Ian Ghislain Ngoulou fut le directeur de cabinet, et sa mère Sylvia Bongo Ondimba qui entend soutenir, dans cet exercice de clarté, son époux Ali Bongo Ondimba.
(3) Enfin, que l’avenir de Léon Armel Balonzi Bounda serait incertain quand le statut de Judas le traître Ian Ghislain Ngoulou n’est réduit qu’à son rôle de conseiller au sein du parti démocratique gabonais. Cette précision pour quelqu’un qui à fait la pluie et le beau temps au sommet de l’État exprime bien sa chute et nous laisse entrevoir sa fin méprisable et méritée.
Au lieu de faire preuve de sagesse en faisant régner le silence face à une affaire aussi grave, on constate que de multiples campagnes de dénigrement contre certaines personnalités pleuvent sur les réseaux sociaux. On n’a pas besoin d’être passé par Harvard comme Omar Denis Junior Bongo Ondimba pour comprendre que la bande à Judas le traître a décidé de nous renvoyer à l’Évangile de Matthieu 21 verset 34 à 41 disant :
« Lorsque le temps de la récolte fut arrivé, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour percevoir le produit de sa vigne. Les vignerons, s’étant saisis de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, et lapidèrent le troisième… ». N’est-ce pas l’équivalent de cette campagne de dénigrement en cours subie par les acteurs mandatés par le président de la République ?
« Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : voici l’héritier, venez, tuons-le, emparons-nous de son héritage. .. ». N’est-ce pas la philosophie qui a guidé Judas le traître Ian Ghislain Ngoulou qui a trahi celui qui l’avait jadis introduit dans les arcanes du pouvoir ? Et pourquoi Noureddine Bongo Valentin a-t-il cru que Judas le traître ne le trahirait pas en brisant toute son ambition présidentielle légitime selon la Constitution par son management agressif et inefficace ?
Il gagnerait de temps en temps à écouter les chansons de sa grand-mère, Patience Dabany, notamment le titre « Fausse amitié ». Qui a trahi, trahira encore. La page vierge qu’il avait en arrivant est désormais entachée de délits divers. Mais pire de l’inhumanité qui symbolise Ian Ghislain Ngoulou. Aujourd’hui la majorité des gabonais déteste Noureddine Bongo Valentin et c’est dommage.
L’Évangile choisi poursuit encore en précisant : «Mais lorsque le maître de la vigne viendra, que fera t-il de ces vignerons ? … ». Ne sommes nous pas à cette étape de la situation où le président de la République demande des comptes à ceux qui ont géré certaines de ses affaires publiques et politiques. La réponse est oui.
«Ils lui répondirent : il fera périr misérablement ces misérables et il affermera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en donneront le produit au temps de la récolte ». Il est question pour le chef de l’État de sanctionner ces indélicats et de revenir aux fondamentaux de la République, même si le temps ne joue plus en sa faveur.
Pourquoi avoir sacrifié ses chevaliers de 2016 pour s’attacher les services de gens inconnus et finalement incompétents? Cette faute au goût d’ingratitude coûtera malheureusement cher au président de la République.
Pour tenter de se sortir de cette impasse mortelle, il est distillée une fausse information selon laquelle un coup d’état serait en gestation dans notre pays. Ce qui est totalement ridicule et dangereux. Vouloir faire croire des choses fausses au président de la République et perturber sa quiétude.
D’ailleurs, il faut dire que le seul coup d’état qui ait eu lieu a été perpétré par toutes ces allégeances inexplicables faites à Noureddine Bongo Valentin, lui faisant croire qu’il était désormais le président de la République en lieu et place d’Ali Bongo Ondimba. Or, il ne jouissait que de la portion de pouvoir que le chef de l’État a bien voulu lui donner.
C’est dire que cette agitation de Judas le traître Ian Ghislain Ngoulou est synonyme d’un affront public fait au président de la République et à son épouse, Sylvia Bongo Ondimba. Osons croire qu’ils ne vont pas l’accepter au risque de créer une jurisprudence dangereuse par les temps qui courent.