Par Joseph Mundruma
Alors que les manoeuvres de déstabilisation imputées à Yves Fernand Mamfoumbi, supposément orientées contre la candidature d’Elza Rituelle Boukandou, à Ndéndé, dans le Sud du Gabon, continuent d’avoir un échos retentissant; dans l’Ogooué-Ivindo, un autre tardiferon du Parti Démocratique Gabonais (PDG), est également soupçonné d’avoir usité des méthodes analogues…ou presque.
Dans le département de la Lopé, le patronyme de Steeve Nzegho Diecko se cuisine dans toutes les sauces. Du gombo à l’épinard, en passant par l’Odikat au Soukoutè, tout semble précisément correspondre.
À l’origine du soupçon, le rejet par le Centre Gabonais des Élections (CGE), de la candidature à l’élection des députés d’un certain Bouangouyas Vianney Angie Herman. Un indépendant encensé par les populations, et par ailleurs décrit comme un autochtone dont la multiplicité des actions en faveur du plus grand nombre ne saurait laisser personne indifférent.
Pour les ogivins, Steeve Nzegho Diecko serait le principal instigateur de cette invalidation par le CGE, ce d’autant que le jeune indépendant était bien parti pour s’imposer contre le secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG).
Selon l’organe chargé de la gestion des élections au Gabon, le dossier de candidature de Vianney Bouangouyas est rejeté pour “violation des dispositions de l’article 62 de la loi 07/96 du 12 mars 1996”.
En clair, le candidat indépendant n’aurait pas démissionné du PDG, parti dont il a été un fervent militant au sein de la Fédération de Russie.
Toute chose qu’il dénonce formellement, et prétend plutôt le contraire.
Convaincu d’être sous le coup d’une machination de Steeve Nzegho Diecko, son principal adversaire au 1er siège du département de la Lopé, à Booué, Vianney Bouangouyas a immédiatement saisi la Cour constitutionnelle.
Une affaire qui consterne et insupporte à la fois les natifs de la partie de l’hinterland suscitée.