Par Joseph Mundruma
Les syndicalistes de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, retenus depuis plusieurs jours à la Direction Générale de la Contre Ingérence et de la Sécurité Militaire, plus couramment appelée B2, ont été relâchés jeudi 14 décembre courant.
Cette affaire, qui a captivé l’attention de l’opinion ces derniers jours, mettant en lumière l’interpellation et la détention des syndicalistes de la SEEG, a décidemment trouvé une issue heureuse.
En effet, les syndicalistes avaient proféré des menaces de suspendre l’approvisionnement en eau et en électricité à l’échelle nationale, et tenu des propos jugés offensants envers Brice Clotaire Oligui Nguema, le président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
Libérés il y a quelques heures, les protestataires du SYNTEE+ sont apparus les crânes rasés, et semblent avoir été satisfait du traitement subi au B2.
« Nous sommes-là, bien là, militarisés et prêts pour la nation », a déclaré Sandrine Ogoula, tout en prétendant que le court séjour aurait permis de renforcer leur sentiment patriotique, tout comme leur attachement au Gabon.
Tout est donc bien, qui finit bien.