La situation qui prévaut au ministère des transports dans ce contexte particulier de transition dirigée par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) se passe de commentaires. Le capitaine de vaisseau LOÏCK Moudouma, empêtré dans un management en dessous des espérances du général Brice clotaire Oligui Nguema, ne fait que confirmer ce qui avait été prédit par de fins connaisseurs de l’environnement des transports, qui vendaient moins chers ses galons.
En effet, le marin de Ndéndé, qui trône depuis trois mois à la tête du Ministère des transports, est selon certaines sources, cité parmi les ministres faisant parti des failles du casting du gouvernement Ndong Sima.
Il est reproché plusieurs faits à cet officier, entre autre un management approximatif réduit à sa seule personne et quelques gourous qui l’entourent, la non prise en compte des techniciens, une communication désarticulée, le mépris des partenaires sociaux, la propension à la discrimination dans le paiement des primes. La perception illégale des primes réduit à lui et sa secrétaire générale au détriment du grand nombre des agents, la mise en place des mécanismes douteux de paiement des frais de missions, des séminaires et des ateliers qui ne profitent nullement aux transports, la léthargie dans le suivi des textes, la préférence de certaines Directions juteuses, le laxisme et la complicité passive avec des directeurs gangrenés dans une gestion scabreuse ayant des titres fonciers, affirmant a qui veut les entendre qu’ils approvisionnent les collaborateurs du ministre tous les vendredi.
Seraient concernés par ces ‘’frappes’’ les responsables de la DGMM, la DTR, le CNDDT, DGTT, CNEPC, OPRAG et Signalisation maritime.
Ces responsables vomis par les agents se targueraient d’êtres des protégés du secrétaire général et du ministre, qui leur garantiraient une longévité transitionnelle au ministère des Transports.
Au regard de tout ce qui s’apparente à une mascarade managériale au sein du ministère sus-indiqué, des voix se font déjà entendre parmi les collectifs créés par des agents qui à tort ou à raison estiment que les syndicats ferment les yeux sur le désordre entretenue par la tutelle.
Quand à certains leaders syndicaux, ces derniers auraient entrepris de saisir le président du CTRI, afin de débarrasser le ministère des Transports de ce qui serait devenu une calamité, et envisagent d’emboîter le pas à la SEEG et aux eaux et forêts .
Si plusieurs voix se plaignent du management du secteur des Transports, certains cadres estiment quant à eux que le développement de notre pays et les crises sociales ne peuvent cohabiter. C’est dans cette optique que le président du CTRI et le premier ministre devraient démettre le ministre actuel des transports et son équipe, désignés comme des prestidigitateurs.
Nous y reviendrons.