Par Joseph Mundruma
Après la prestation jugée “décevante” du ministre de la fonction publique sur le service public et dans le cadre de l’émission “Les Grands dossiers de Gabon première”, ils sont nombreux à exiger (à raison) la tête du membre du gouvernement. Raphaël Ngazouze devrait-il continuer d’occuper le poste pour la forme, ou pour les challenges qu’il est capable de relever? Qu’en pense le CTRI?
Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) peut-il se permettre quelques égarements ou tolérer les incompétences de membres du gouvernement par pure complaisance ? Sûrement pas, ce d’autant que les populations, trop longtemps étranglées par le système Bongo-PDG déchu, souhaitent ne plus revivre les douloureuses expériences du passé.
Invité de Rodolphe Moukambi Boma et Stevy Oyane Mezui, le couple de présentateurs de l’émission stipulée en sus, Raphaël Ngazouze s’est révélé incompétent face aux préoccupations des gabonais sur les questions liées à la Fonction publique et la réforme administrative.
“Ce ministre doit être démis de ses fonctions. On ne peut plus tolérer l’approximation à l’heure de la Transition”, estime Pierre Dikoumba M., agent public.
“Même Pierre Mintsa, le syndicaliste a été plus pertinent que ce ministre et directeurs. C’est vraiment honteux!”, s’offusque Adèle M., une compatriote.
Raphaël Ngazouze est accusé de ne pas avoir une parfaite maîtrise des dossiers de son département ministériel.
Véritable goulot d’étranglement, la Fonction publique compterait pas moins de 103.000 agents de l’État en activité, pour une masse salariale dans la Loi de finances 2023 chiffrée à 191,100 milliards de francs CFA.
«c’est seulement au Gabon où on voit un syndicaliste qui maîtrise les chiffres et les actes administratifs mieux que le ministre lui-même», a lancé un compatriote, outré de ce que ce soient les interventions de Pierre Mintsa, président de l’organisation syndicale «Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV)», qui ait eu une parfaite maîtrise des dossiers, plus que le directeur de la solde, le directeur du recrutement et le membre du gouvernement.
Ne souhaitant plus tolérer les approximations, les populations appellent depuis le lundi 13 novembre, à l’éviction de Raphaël Ngazouze.
Ministère de la Fonction Publique : il faut virer Ngazouzè
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