Dans une tribune de Sosthène MASSOUS-MA-MOUNGUENGUI, dont nous avons reçu les droits de publication, l’intellectuel a littéralement recadré Pierre Claver Maganga Moussavou, qui prétend avoir des pouvoirs, mais n’a pas été capable de voir venir l’affaire du kevazingo. L’entière publication ci-dessous mise in extenso.
Il y a quelques années, en empruntant pour la première fois à la stylistique cette formule paronomastique que j’osais employer pour qualifier ce que traduit toujours de façon singulière les réalités politiques de la ville de MOUILA, j’invitais à sonder l’histoire, les traditions, les mœurs, mais également les aspirations collectives et les rêves que nul ne peut embrigader au nom des lubies parfois déraisonnables.
Le vécu du commun des molvilois retient que la scène politique locale a toujours été émaillée de faits sensationnels, d’événements extraordinaires, et surtout de la permanence d’une sorte de règle non écrite qui semble proscrire à tout élu à la fonction de député, de doubler la mise. Bien loin d’avoir la prétention de détenir les secrets de ce mystère communément assimilé à la volonté de la sirène MOUGOUMI de pourvoir à l’alternance à ce niveau de représentation, MOUILA a toujours clamé de n’être la chasse gardée de personne, sauf de « ceux qui savent véritablement dire MINUIT en langues de chez nous », aurait dit mon défunt papa Christian Mounguengui
Les discours ubuesques et intimidant des personnalités qui se surjouent de l’autorité qu’on cosent bien à leur reconnaitre, pour s’ériger en maîtres absolus des lieux, renvoient à une perception archaïque de nos sociétés actuelles affranchies des stéréotypes du genre.
MOUILA demeure et restera la ville de toutes ses filles et de tous ses fils qui ont à cœur d’œuvrer pour son développement. Il ne peut certes être méconnu à certains la grandeur de leur ouvrage dans le rayonnement de la ville, ni leur contester la légitimité de continuer d’apporter leur grain à moudre à l’amélioration du vivre ensemble à MOUILA. Ils doivent toutefois faire l’autopsie des quelques échecs qu’ils doivent commencer à reconnaitre pour y tirer les meilleures leçons possibles.
L’homme politique doit s’émanciper, faire montre de plus d’élégance morale, d’humilité et de plus d’intelligence. Il doit se libérer des bassesses consistant dans les attaques personnelles qui ne reflètent nullement le niveau de la qualité réelle des femmes et des hommes résolument engagés dans la promotion du bien-être de tous. Ainsi que l’aurait ajouté mon défunt papa, « apprenons à considérer l’autre comme un prochain, et non comme un problème ».
MOUILA regorge de tellement de talents tués dans l’œuf par ceux qui dénient la nécessité naturelle de faire véritablement un peu de place à la jeune garde pour une meilleure alchimie des énergies agissantes.
Aujourd’hui plus que jamais, le seul discours qui mérite d’être considéré devrait être celui qui met en avant la première personne du pluriel et non celui que fustige Blaise PASCAL en parlant du « Moi haïssable ».
Rideaux !
Sosthène MASSOUS-MA-MOUNGUENGUI
