C’est avec curiosité que le public suit les derniers développements au Parti démocratique gabonais (PDG), au lendemain de la tenue du 12e. Congrès ordinaire organisé les 23 et 24 décembre dernier au stade d’Agondje, au Nord de Libreville. Depuis cette grande messe politique, c’est toujours le statuquo sur le choix des membres du bureau politique, ceux du conseil national et du comité central.
Pendant que tous les camarades du pays se rongent les ongles dans cette longue attente qui devient un supplice car certains d’entre eux ne sachant dans quelle sauce ils seront mangés, dans la province de la Nyanga à ce qui semble, certains Barrons pedegistes de Mougoutsi se lancent déjà dans les basses manœuvres pour la gestion du secrétariat provincial du parti, dans la perspective du renouvellement de l’exécutif local.
Jean François Koumba Magengo, l’actuel secrétaire provincial originaire du Département de Mougoutsi doit passer la main <<cette main sacrée du PDG>> à un autre camarade, cette fois-ci, du département de la Doutsila, à Mabanda.
Dans la province, tous les camarades s’accordent à dire que c’est le tour de la Doutsila, vu que ce poste est toujours rotatif. Mais comme d’habitude, certains leaders complotistes politique de Mougoutsi s’illustrent à nouveau dans les manigances, les coups tordus et les coups bas pour empêcher de passer le flambeau à un camarade de la Doutsila d’occuper cette fonction, comme s’ils manquaient de cadres pedegistes valeureux dans ce département qui, au regard de la configuration politique de la Nyanga, semble être marginalisé.
Dans la province, le département de Mougoutsi n’est pas un modèle de fidélité et de loyauté au Parti démocratique gabonais, à en juger par les premiers résultats obtenus en 2018 lors des élections législatives et locales, ce avant la démission de Jean Pierre Doukaga et son monde du parti les démocrates pour le retour au PDG.
Il faut rappeler qu’il y a moins d’un an,les deux formations politiques se partageaient le même nombre d’élus . Tout comme dans la Doutsila (siège unique) où le parti au pouvoir contrôle le sénat et le conseil départemental.
Les agissements de certains hommes politiques de Mougoutsi à vouloir tout prendre et ne rien donner aux autres, fragilisent l’unité et la bonne cohésion au sein du parti.
L’article 60 des statuts du PDG précise que le secrétariat provincial est dirigé par un secrétaire provincial qui est le référent provincial du secrétariat exécutif,et qui exerce ses fonctions sous l’autorité hiérarchique directe du secrétaire national chargé de l’animation politique de la province concernée.
Pour ce qui est de la Nyanga, charge à la camarade Edwige Ignanga, nouvellement nommée au dernier congrès de jouer sa partition dans la maison PDG de la 5e. Province du pays.