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“Nous devons tous travailler ensemble”: l’appel à l’unité et à la concertation permanente de Rodrigue Mboumba Bissawou

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Dans la traditionnelle salle des réunions, mercredi 18 janvier courant, Rodrigue Mboumba Bissawou y est apparu tout zen, sans aucun formalisme. En face de lui, les responsables de l’Union des Patrons de la presse indépendante du Gabon (UPPIG), de l’Organisation patronale des médias (OPAM), du Réseau national des journalistes indépendants (RENAJI), des médias pour la paix, et un représentant des Radios communautaires.

Débarrassé de sa veste, la chemise retroussée jusqu’à mis hauteur des poignées, le nouveau patron de la communication à l’allure d’un top manager d’une entreprise du CAC 40, a de facto souhaité une entente toute spéciale avec les patrons de la presse libre et indépendante.

Affable, le successeur de Pascal Houangni Ambourouet a sans équivoque souhaité être compris de ses interlocuteurs : “Les droits des journalistes, la liberté d’expression…nous devons tous travailler ensemble pour qu’ils soient protégés davantage”.

Dans les sphères décisionnelles, Rodrigue y est présenté comme une personne délicieuse et sagace. Un parfait communiquant, dont le panache a fait échos à l’immeuble du 2 décembre.

Si la gestion d’un ministère comme celui de la Communication peut être rude et épuisante, le filleul de Jessy Ella Ekogha semble cependant avoir tout compris au fonctionnement: Tordre le cou à l’enfermement, tout en privilégiant la concertation et le travail d’équipe avec tous les acteurs du secteur.

“Nous avons la responsabilité de travailler ensemble pour ce secteur. Certes, nous ne serons pas toujours d’accord. Mais même dans ce cas, nous devons nous parler. Nous devons discuter”, a-t-il rappelé aux présidents des associations corporatistes.

“Oui, des fois l’administration fait des erreurs, et vous avez le droit d’en parler, vous avez le droit de critiquer. Des fois la corporation fait des erreurs, il faut en parler, il faut sensibiliser”, rappelant à chacun le sens de l’ordre et de la mesure, dans un secteur particulièrement sensible où déontologie et éthique doivent se conjuguer.

Rodrigue Mboumba Bissawou a tout compris aux principes. Ni la fuite en avant, ni le durcissement autoritaire ne sont de nature à apporter de garanties de stabilité à long terme. Ce qui compte, c’est l’objectivité, le rassemblement autour d’un paradigme commun.

Décidé à étudier avec les principaux acteurs de la presse privée les problématiques liées à l’octroi de la publicité, à la viabilité des médias ou encore à l’aide à la presse, le ministre de la Communication a dit être disponible pour des rencontres tenant lieu de séances de travail. Un engagement apprécié des différents acteurs convoqués.

Gageons simplement que la perspective se maintienne.

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