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Ogooué-Lolo : quand le commandant de brigade de Matsatsa instaure un climat de terreur dans la localité

Par Kongossanews

Par Joseph Mundruma

Gaël Ndjebe, c’est le commandant de brigade (CB) en poste dans le district de Matsatsa, dans le département de Mulundu. De sources concordantes, le malaise serait tel que les populations en ont désormais ras-le-bol et exigent un retour à la normale.

Le gendarme, originaire d’Okondja, dans le Haut-Ogooué et affecté dans cette partie du pays depuis quelque temps, y règne en maître souverain. “Il brandit son titre de commandant de brigade partout et vocifère qu’il est le chef”, confie un ressortissant de Matsatsa, excédé par les écarts de conduite de ce dernier.

“Nous étions paisibles dans le village avant son arrivée. Mais depuis, c’est la terreur”, soutient notre source, convaincue que si rien n’est fait, les populations n’auraient d’autres choix que celui de s’opposer à ce qu’elles considèrent comme de la barbarie.

Vue de la localité

La situation serait ainsi insupportable que le gendarme a imposé sa loi. Par exemple, dès 21 heures, plus de bistrots ouverts. Et les tenanciers qui ne s’exécutent pas sont immédiatement recadrés, avec toute la brutalité inimaginable.

“Matsatsa est un coin paisible où les gens se connaissent et se respectent. Vous pouvez prendre un pot entre amis, en toute responsabilité, mais le bon monsieur force les gens à être dans les maisons à 21h. Plus personne dehors. On a vu ça où ?”, s’indigne notre source.

Mais Gaël Ndjebe n’en a cure des observations. Et nonobstant toutes les formules utilisées par quelques notables de la région, aux fins de lui faire entendre raison, rien n’y va. Pour ce dernier, pas question de céder.

“Il n’est pas le premier commandant de brigade à avoir été affecté ici. D’autres y ont été avant lui et il n’y a jamais eu de problèmes. Mais au point où en sont les choses, tout ceci va mal finir. On ne peut accepter d’être mis à mal dans notre propre village”, témoigne un autre originaire de Matsatsa, alors en séjour dans son village.

La colère des populations a définitivement atteint son point culminant, certes, mais la goutte d’eau qui fera déborder le vase est probablement sur le point d’arriver. Wait and see!

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