L’immatriculation à la CNSS des gabonais exerçants dans les établissements commerciaux de Koulamoutou et Lastourville est désormais au centre d’une grogne de licenciement. Un acte d’incivisme que certains responsables ne souhaitent surtout pas abandonner.
C’est vraiment une affaire curieuse. Les gabonais et expatriés exerçants dans les magasins Loulou gel, Heba Koulamoutou, Wemassougue et bien d’autres ont du mal à comprendre les menaces de leurs employeurs, ce après le passage des agents de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
De sources concordantes, les structures commerciales citées ne voudraient rien entendre des recommandations de la CNSS et souhaiteraient plutôt accuser une fin de non-recevoir. Les employés, qui travaillent dans des conditions souvent proches de l’esclavage, parfois sans congés annuels et sans primes, sont littéralement abusés dans leurs droits.
Pis, c’est presque l’ensembles des établissements commerciaux de ces provinces qui connaît une sorte de xénophobie, de traitements souvent inhumains, de leurs patrons très souvent amis à de hautes personnalités de la localité.
À Koulamoutou, plusieurs magasins sont pointés du doigts et un appel est désormais lancé aux services compétents, pour que soient respectés les droits les plus primordiaux des travailleurs.
L’immatriculation à la CNSS est une chose basique. Aucune entreprise ne devrait déroger à la règle, et préférer l’emploi des temporaires ou des journaliers, comme c’est actuellement le cas.
Aujourd’hui, certaines sociétés emploient des personnes totalisant jusqu’à 5 ou 15 ans sans qu’elles n’aient été déclarées à la CNSS.