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La lourde sanction de la CAF au Gabon, représentative de sa mauvaise gestion de la crise covidienne

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

C’est un énorme coup de massue comme il en existe très rarement en ce domaine. La Confédération africaine de football (CAF) a suspendu le Gabon, du fait de l’absence d’un championnat depuis deux années consécutives. Une décision qui vient conforter l’opinion dans l’idée que les plus hautes autorités du pays se servent de la crise pandémique à des fins aussi bien occultes que désinvoltes.

Le blacklistage du Gabon par l’instance faîtière du football africain est éloquente d’une réalité : Le Gabon s’enlise confusément (et semble-t-il allègrement) dans l’irrationnel.

Comme il est partout relayé, le pays ne pourra plus participer aux prochaines compétitions africaines des clubs, du fait de la non organisation de son propre championnat national, à l’arrêt depuis deux ans, au motif de la crise pandémique. C’est ici que toutes les récriminations de la société civile, laquelle crie depuis à la paranoïa du gouvernement, prend tout son sens.

Pour s’en convaincre définitivement, considérons juste le couvre-feu. Cette seule mesure suffit pour dire que le Gabon a sombré, qu’il s’est reclus dans une incompréhensible pathologie, et que même la médecine la plus pointue ne saurait diagnostiquer avec la précision souhaitée.

À ce jour, le Gabon est le seul pays en Afrique subsaharienne, et peut-être bien aussi dans le monde, à avoir maintenu un couvre-feu ininterrompu depuis 2 ans, et stoppé toute activités sportives professionnelles, ce malgré les observations pourtant avisées de la société civile.

Même la France, l’un des pays gravement touché par la pandémie à Coronavirus, et que l’on dit s’inspirer, a depuis repris les activités.

Nonobstant l’ensemble des marqueurs, côté économie, au rouge depuis belle lurette, le gouvernement s’obstine.

En excluant les clubs gabonais de toute participation aux tournois majeurs sur le continent, la CAF a apporté la preuve, celle dont tout le monde avait besoin, que les autorités gabonaises, le gouvernement en particulier, était bien l’un des plus atypique au monde, et que ses décisions, visiblement n’ont fait à ce jour que sceller le sort des populations, désormais désœuvrées.

D’autres confirmations devraient arriver.

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