Par Stive Roméo Makanga (Juste Chapeau)
Omar Defunzu. Voici un nom qui a délicieusement transcendé les décennies, s’établissant à mesure du temps, peu à peu, comme l’une des grandes étoiles de l’humour gabonais. L’artiste, originaire de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué, a marqué les esprits de façon indélébile.
Très investi sur des problématiques culturelles, celui qui a incontestablement conquis l’opinion, unanime sur l’excellence de ses prestations, en appelle à la mise en valeur de la culture gabonaise, qu’il considère comme « notre meilleur pétrole ». Toute la substance de son parcours et de sa conception du culturel ci-dessous mis en relief par nos confrères de Gabonews.
L’homme s’appelle Omar Defundzu. C’est l’un des humoristes gabonais le plus en vue, connu et reconnu à travers plusieurs pays du continent noir. Il est né dans la ville du Grand Blanc, Albert Schweitzer à Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué où il a fait son cursus primaire à l’école Saint François Xavier. C’est dans cet établissement primaire qu’il commence ses premières saynètes en interprétant le rôle de Sanga-Titi le grand sorcier dans “Les Trois Prétendants…un mari”, alors qu’il n’était qu’en classe de CM1-CM2. L’acteur principal de la série “Parents Mode d’emploi” appelle à la mise en valeur de la culture gabonaise, qui pour lui, est “notre meilleur pétrole”.
C’est un homme à tout faire. Avec lui, point de tristesse. Il a su se faire une place sous le soleil et inspire plus d’un à travers ses scketches . Lui, c’est Omar Defundzu, l’enfant terrible de la comédie gabonaise. Il fait de l’humour, une passion. Tout part de l’école primaire où il avait déjà interprété le rôle de Sanga-Titi le grand sorcier dans “Les Trois Prétendants…un mari“.
Admis au Lycée technique Omar Bongo dans les années 90, Omar Defundzu est inscrit au Centre technique industriel, option mécanique-auto. La passion de l’humour est plus forte qu’autre chose. Il n’a pas pu poursuivre ses études secondaires à cause des problèmes familiaux. Il était presque l’homme à tout faire à la maison . Il se lance alors dans la cordonnerie, la coiffure et bien d’autres bricoles pour subvenir aux besoins de ses frères et soeurs.
Il conseille d’ailleurs à ceux qui ont décroché, que rien n’est fini, tant que la vie se prolonge. “C’est un leurre de croire que l’on a échoué dans la vie quand on a quitté le banc de l’école. La véritable école, c’est l’école de la vie. Il ne faut pas se décourager parce qu’on n’a pas réussi ses études. Il y a des hommes riches de nos jours, qui ne savent ni lire, ni écrire, mais propriétaires des grandes entreprises ou d’une chaine de télévision et ils emploient des gens très diplômés “fait-il savoir.
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