Polémique supposée à Mitzic: les gabonais ne croiront pas à cette tentative de manipulation
Par Joseph Moundruma
À la veille du scrutin présidentiel, une controverse surgie à Mitzic mérite éclaircissement. Marlène Fabienne Essola Efountame, représentante du mouvement Ensemble pour le Gabon, alimente depuis plusieurs jours des rumeurs infondées sur de prétendues irrégularités électorales.
Des messages circulant sur des forums affiliés à ce mouvement politique allèguent sans preuve des préparatifs de fraude dans cette localité stratégique du nord Gabon. Ces déclarations, intervenant à moins de 24 heures du vote, suscitent légitimement l’inquiétude des observateurs et de la population locale.
Plusieurs voix s’élèvent à Mitzic pour dénoncer cette tentative de manipulation : « Toute accusation de fraude avant même le déroulement du scrutin constitue une atteinte grave à la démocratie », soulignent des habitants. La société civile appelle quant à elle à la plus grande vigilance.
L’article 118 du code électoral gabonais stipule clairement que les listes des membres des bureaux de vote doivent être établies « dix jours au moins avant le jour du scrutin ». Or, c’est précisément sur ce point que le mouvement concerné a failli à ses obligations, par négligence ou par calcul politique.
La stratégie apparaît clairement : après s’être placée elle-même en situation d’irrégularité procédurale, la représentante d’Ensemble pour le Gabon tente de retourner la situation en accusant les institutions. Cette méthode, qui relève de la malhonnêteté intellectuelle, vise manifestement à créer un climat de suspicion pré-électoral, délégitimer par avance les résultats et préparer le terrain à des contestations post-électorales.
Comme le rappelle un observateur local : « La démocratie exige plus que des caprices politiques. Elle repose sur le respect des règles établies et la responsabilité de tous les acteurs. »Alors que les Gabonais s’apprêtent à exercer leur droit de vote dans un cadre légal rigoureusement défini, ces tentatives de perturbation soulèvent une question cruciale : jusqu’où certains acteurs politiques sont-ils prêts à aller pour servir leurs ambitions, quitte à compromettre la stabilité nationale ?
La réponse appartient désormais aux électeurs gabonais, qui sauront sans doute distinguer la vérité des manœuvres de dernière heure.
Laisser un commentaire