Accueil » Présidentielle 2023: La Confédération des Fédéraux des Mapanes du Gabon (CFMG) sollicite l’aide des plus hautes autorités pour atteindre l’objectif “zéro contestation”

Présidentielle 2023: La Confédération des Fédéraux des Mapanes du Gabon (CFMG) sollicite l’aide des plus hautes autorités pour atteindre l’objectif “zéro contestation”

Par Kongossanews

Par Agnès Limori

La Confédération des Fédéraux des Mapanes du Gabon (CFMG), mouvement socio-économique et politique bâti en 2022 a tenu, vendredi 9 juin courant, une importante déclaration dans l’enceinte de l’Université Omar Bongo (UOB).
Objectif : interpeller les pouvoirs publics sur les maux qui minent le quotidien de la couche de la population dont ils sont les représentants, inciter à l’enrôlement, présenter leur détermination à lutter contre la manipulation politique, par l’achat de consciences et les discours haineux de certains hommes politiques et activistes, entre autres sujets.

Faisant lecture de son discours, Marcel Biko Moussavou, coordonnateur de la CFMG a estimé que depuis les scrutins de 1993, 1998, 2009 et 2016, ont engendré un déferlement de colère et de troubles qui ont lourdement affecté les couches les plus vulnérables de la société.
“Cette accumulation de colère et de frustrations des citoyens gabonais pendant la durée d’un mandat présidentiel peut avoir un impact néfaste au lendemain de la proclamation des résultats “, a-t-il déclaré.

Et: “Elles (populations ndlr) pensent à tort ou à raison que la violence ou la révolte est à ce jour le seul moyen de bouter du pouvoir ceux qu’ils considèrent comme étant leurs bourreaux, donc le “système” en place, d’où, une certaine classe politique en manque de projets ou d’arguments politique surf sur nos conditions de faiblesses pour inciter à la violence”.

Ces violences parfois non maîtrisable et incontrôlées se terminent par des pertes en vie humaine, des emprisonnements et des dégâts matériels importants et considérables, avec effet collatéral sur des paisibles citoyens. C’est pourquoi nous, membres de la CFMG nous nous sommes assignés un rôle préventif et nous disons haut et fort plus jamais ça !”, a martelé Marcel Biko Moussavou.

Ainsi, pour prévenir les dérives post-électorales, les membres de la CFMG appellent les plus hautes autorités à un accompagnement dans le processus de sensibilisation des couches les plus exposées aux tensions.
“(…)nous constatons, disais-je, que les pouvoirs publics ou les plus hautes autorités ne nous accompagnent pas pour nous encourager”, estiment Marcel Biko Moussavou, rappelant que si rien n’est entrepris en matière de sensibilisation de proximité, d’autres tensions à l’issue de l’élection présidentielle sont à redouter.

Pour prévenir le pire, le CFMG a dit avoir déjà engagé des discussions avec certaines administrations.
(…) comment inverser la tendance et éviter le pire en 2023, zéro contestation, nous attendons déjà la suite à quelques semaines déjà des élections, mais nous n’entendons pas baisser les bras en poursuivant sur fonds propres nos rencontres citoyennes qui comptent s’étendre sur toute l’étendue du territoire national si et seulement si les moyens financiers et logistiques nous le permettent, car la force et le courage, la détermination et la ressource humaine nous en disposons. Notre seule crainte est de nous arrêter en si bon chemin faute de moyens de nos leaders et que certains soient tentés d’aller proposer leur potentiel et services aux plus offrant dans l’opposition “, a-t-il déclaré.

Related Articles

1 Commentaire

bailer 10 juin 2023 - 12h16

C’est bien penser, j’espère aussi comme Marcel BIKO MOUSSAVOU que les autorités les accompagneront pour ne pas s’arrêter en si bon chemin…….

Répondre

Laisser un commentaire