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Quand la presse à scandale fait une ode à l’incivisme sous couvert d’une compréhension douteuse des droits de l’Homme.

Par Kongossanews


Depuis quelques jours, une vidéo montrant des policiers appréhender avec force un jeune homme fait le buzz dans la toile, suscitant des réactions aussi variées que contrastées. Ne connaissant ni les tenants, ni les aboutissants de cette affaire, chacun, jugeant sur la scène de cette arrestation musclée, y va de sa subjectivité portée par ses émotions et propres impressions.

Cependant, tout esprit intelligent et averti, se garderait bien de porter un jugement sur la seule base d’une vidéo insidieusement versée sur la place publique. Et une presse, sérieuse et professionnelle, observant une déontologie élémentaire, se serait abstenue de montrer une action policière hors contexte, et produire un article sans profondeur journalistique où s’entremêlent de vaines arguties politiciennes et démagogiques, et des dénonciations calomnieuses. Quid des faits ? Zéro ! Nada ! Rien ! C’est le propre des presses à scandales ou de caniveaux, qui confondent investigation et « kongossa »
Parce que nous nous devons tous, citoyens et patriotes, de protéger et sauvegarder la réputation de notre Patrie le Gabon, que de tels articles de presse bidons entachent en internationale, nous avons investigué afin d’être édifié et édifier le public sur le f

in mot de cette histoire.
Dans un premier temps, nous avons pris connaissance du fait que le jeune homme arrêté se nomme Franck Obame, et non Sosthène Nguema Ndong. Son arrestation s’est faite à l’aube du 14 juin 2024, aux alentours de 5h00 du matin. C’est généralement ainsi que les agents des forces de l’ordre procèdent pour appréhender les malfrats, et les citoyens inciviques qui refusent de répondre à plusieurs convocations. Ce qui est le cas de ce jeune homme, accro au chanvre et braqueur occasionnel.

Les faits pour lesquels ce compatriote a été convoqué relèvent de coups et blessures sur la sœur de son géniteur décédé en début d’année, donc sur sa propre tante. Laquelle, une dame d’une cinquantaine d’années, présente aujourd’hui un bras fracturé, une dent incisive sautée, des hématomes sur le corps et une incapacité de travail de 45 jours. Le Sieur Franck Obame, en dépit des convocations diligentées par trois « soit-transmis » du Procureur, n’a pas daigné se présenter au Commissariat. Son assurance s’appuyant sur les relations dans le milieu judiciaire, de son géniteur défunt qui était clerc d’huissier dans un cabinet de la place. Les agents ont alors fait un premier déplacement jusqu’à la porte de ce citoyen incivique qui, barricadé dans la maison, a refusé de les suivre. C’est grâce au dernier « Soit-Transmis » du Procureur permettant aux agents de pénétrer de force dans la maison en cas de résistance, que les agents ont pu, dans un deuxième déplacement, mettre la main sur l’agresseur. Ce dernier, qui se trouvait dans un état second du fait d’une drogue, a malheureusement affiché un comportement violent qui a occasionné cette arrestation musclée. Force revient (toujours) à la Loi !

Au moment où nous écrivons ces lignes, nous apprenons que le Sieur Franck Obame, en dépit de tous ses méfaits sur sa tante et son incivisme caractérisé par son mépris des agents des forces de l’ordre, a été déféré le 17 juin dernier, et mis étonnamment en liberté provisoire en attente d’un procès dont la date n’a pas été fixée. Quand on sait que la vacance judiciaire approche, ce voyou, bénéficiant d’une mansuétude incompréhensible de la part des magistrat souvent prompts à délivrer des Mandats de Dépôt, pourrait donc être encore libre plusieurs mois, et continuer à martyriser sa tante, fumer le chanvre et braquer occasionnellement.

Voilà le fin mot de cette histoire malencontreuse qui fait l’objet d’une instrumentalisation de l’opinion publique. Une honteuse instrumentalisation par des médias indignes qui, dans un étalage d’incurie et de propagande politicienne, d’interpellations intempestives et déplacées du CTRI pour des faits divers, contribuent à ternir le pays en internationale, et à susciter une détestation dommageable des agents des forces de l’ordre.
Maintenant, que chacun se fasse son opinion.

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