Par Samuel Boueka Youmi
C’est un véritable scandale. Visiblement, les fonctionnaires en poste à koulamoutou, dans L’ogooué-lolo, ont sans doute une toute autre compréhension de la notion du service public.
Au lieu de s’appliquer à remplir les devoirs de leurs charges, certains ont décidé de faire dans le business.
Si au sein des Forces de sécurité et de Défense le fait n’est pas trop visible, dans les Transports urbain et interurbain, en revanche, les administrations telles que la Santé et l’Éducation, la situation dérange.
La désertion des bureaux est devenue la norme, consensuellement entretenue dans les administrations précitées.
De fait, les bureaux sont désormais vides aux heures de travail, au grand dam des usagers.
La mairie, incapable de procéder aux contrôles et autres services, pour ne citer que le cas des Transports, laisse l’anarchie prospérer.
Dans l’immobilier, un autre phénomène semble avoir pris de l’ampleur. Les directeurs et autres fonctionnaires excellent dans les achats de terrains et construction des maisons, alors que les conditions de vie et de travail de leurs collaborateurs se dégradent sans cesse, sans que le besoin d’informer la hiérarchie soit perçu par ces hauts cadres comme une réelle nécessité.
Les services du cadastre et de la santé prospèrent impunément dans cette perspective.
Les populations attendent de l’État un service public de qualité. Cependant, ceux qui sont censés travailler pour l’État le font plutôt à leur bénéfice, et souvent avec les moyens mis à leur disposition.
La mauvaise gouvernance des services dans la Santé, de l’Éducation, de l’Habitat et des collectivités locales est décriée par tous.
Reste maintenant aux services concernés de vérifier les pistes de nos investigations.
Ils s’apercevront également que la CNAMGS a payé pour les prestations depuis peu une enveloppe de près de 100 millions de francs au Centre Reginald Paul Moukambi de Koulamoutou. Mais la Direction semble traîner le pas dans le paiement des primes et autres à son personnel.
Un appel est donc lancé vers les autorités compétentes, aux fins d’améliorer les conditions de vies des usagers, ce par le remise en état d’une administration de proximité.