Rentrée judiciaire 2025-2026 : Brice Clotaire Oligui Nguema réaffirme son engagement pour une justice au service de l’État de droit
Par Joseph Moundruma
La solennité et la symbolique étaient au rendez-vous, ce lundi, au Palais de Justice de Libreville, où le Président de la République, Chef de l’État, Chef du gouvernement et Président du Conseil supérieur de la magistrature, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026.
Placée sous le thème évocateur « Le Magistrat et l’État de droit », cette rentrée des Cours et Tribunaux, première du genre sous la 5ᵉ République, a réuni un parterre de personnalités issues du gouvernement, du corps diplomatique, du monde judiciaire, ainsi que des institutions sœurs de la Cour des comptes du Gabon, notamment celles venues de la République démocratique du Congo et du Sénégal.
Une rentrée marquée par l’installation du premier président de la Cour des comptes
Moment fort de la cérémonie, l’installation officielle d’Alex Euv Moutsiangou en qualité de premier président de la Cour des comptes a constitué un tournant majeur dans la consolidation de l’appareil judiciaire national. Sa nomination, entérinée lors de la séance du Conseil supérieur de la magistrature du 12 septembre 2025, s’inscrit dans le cadre des dispositions de la loi organique n°11/94 du 17 septembre 1994 fixant l’organisation et le fonctionnement de cette institution.
Une vue du chef de l’État, lors de la cérémonie
Sous les applaudissements nourris des doyens de la magistrature, cette prise de fonction symbolise une volonté de redynamiser la justice financière, pilier essentiel du contrôle de la dépense publique et de la bonne gouvernance.
Un bilan et des perspectives pour une justice plus efficace
Cette audience solennelle fut également l’occasion, pour les magistrats, de dresser le bilan de l’année écoulée et d’évoquer les défis de la nouvelle année judiciaire. Le ton a été donné : il s’agit de consolider la crédibilité de la justice, d’en garantir l’impartialité et de renforcer sa proximité avec les citoyens.
Vue de la salle d’audience
La justice, ont-ils rappelé, doit demeurer le socle de l’État de droit, veillant au respect des libertés individuelles et collectives, tout en œuvrant à une meilleure accessibilité et à une plus grande efficacité dans le traitement des affaires.
Une justice au cœur des priorités présidentielles
La présence du Chef de l’État à cette cérémonie n’était pas anodine. Elle traduit, une fois encore, son attachement constant à la justice financière et son engagement résolu à promouvoir l’État de droit dans toutes ses expressions. Brice Clotaire Oligui Nguema a, à maintes reprises, souligné que la refondation du Gabon passe par la restauration de la confiance entre les institutions et le peuple, confiance dont la justice demeure le garant ultime.
Des infrastructures modernes pour accompagner la réforme
À l’issue de la cérémonie, le Président de la République s’est rendu sur le site du futur tribunal de première instance de Libreville et de la maison de l’avocat. Ce complexe judiciaire, composé de trois bâtiments de type R+2, comprendra 166 bureaux, des salles d’audience, d’archives, de réunion, des restaurants et divers espaces de travail. Une infrastructure moderne appelée à renforcer les capacités opérationnelles du système judiciaire et à offrir de meilleures conditions de travail aux professionnels du droit.
Vue des membres de la cour
Par cette double symbolique (la rentrée judiciaire et la modernisation des infrastructures), le Chef de l’État réaffirme son ambition d’une justice gabonaise indépendante, efficace et accessible, au service d’un État de droit consolidé et d’une gouvernance plus vertueuse.
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