Par Agnès Limori
Le journaliste français Romain Molina serait-il un maître chanteur ? C’est la question que se posent désormais plusieurs acteurs du monde des médias, ce après le condensé de nos confrères de Beninwebtv, un journal d’information en ligne, qui a relaté le 11 décembre dernier une affaire qui ressemble étrangement à celle ayant eu cours au Gabon.
La Fédération Camerounaise de football (FECAFOOT) a révélé avoir été victime de chantage de la part de Romain Molina. “Il a indiqué dans ses écrits qu’il détient des documents et une clé USB contenant des conversations audios et téléphoniques préjudiciables à l’image de la Fédération ainsi qu’à celle de son Président” a révélé la Fecafoot, non sans préciser : “Cet individu a ajouté qu’il était prêt à renoncer à la publication de ces éléments moyennant le paiement de la somme de 25 000 euros”.
Réagissant à la publication de l’instance faîtière du football camerounais, Romain Molina a quant à lui déclaré porter plainte contre la FECAFOOT, et dit attendre des excuses de Samuel Eto’o.
“Romain Molina qui se présente comme journaliste international d’investigations a révélé que des joueurs camerounais auraient payé pour être sélectionnés pour la coupe du monde au Qatar”, écrit Beninwebtv. En plus de ces “révélations “, le journaliste français dit avoir des preuves de pédocriminalité dans le football camerounais.
Toutes “révélations ” battues en brèche par Samuel Eto’o et les siens.
Une affaire qui n’est pas sans évoquer celle du Gabon, où des allégations, toutes aussi saugrenues les unes que les autres, avaient été formulées contre Pierre Alain Mounguengui (PAM), l’actuel président de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT). Et tout cela, après les prétendues révélations de Romain Molina.
Plus loin, notre confrère de Camerounweb met en lumière toute la machination. Il se serait agi d’un complot bien huilé entre le journaliste français et Bill Tchato, ancien footballeur et désormais employé par la FECAFOOT.
Lors de leurs échanges avec Samuel Eto’o, Romain Molina aurait prétendu avoir mis en difficulté Pierre Alain Mounguengui (PAM), qui n’aurait pas pris au sérieux ses mises en garde.
Une affaire qui fera couler beaucoup d’encre et de salive.
Après le Gabon, place désormais au Cameroun.