Par Stive Roméo Makanga
C’est par le fait de disparités constatées dans le cadre de l’application des normes de sécurité transfusionnelle en matière de collecte, de qualification et de distribution de poches de sang; un diagnostic du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), le tout établi à la faveur de l’évaluation des banques de sang, édition 2021, que la Direction générale des établissements et des prestations de santé (DGEPS) a sur intructions du ministre de la santé et des affaires sociales, organisé une formation des responsables des banques de sang des Centres hospitaliers régionaux (CHR) et hôpitaux de coopération mercredi 15 juin courant.
La salle de réunion du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), qui a servi de cadre à la formation, a enregistré la participation des principaux acteurs de cette thématique cruciale, laquelle est inscrite dans le cadre de la bonne gouvernance des établissements de santé.
“La transfusion sanguine est un acte médical essentiel qui permet de sauver des vies”, a déclaré Alice Bikissa Nembe, la directrice générale des établissements et des prestations de santé, avant de préciser tout l’intérêt de cette pratique médicale : “(…) les produits sanguins à usage thérapeutique présentent des risques pour le receveur et nécessitent le respect des principes de bonnes pratiques transfusionnelles dans leur utilisation”.
Soucieuses du respect scrupuleux de ces normes transfusionnelles d’usage, toute la question pour les plus hautes autorités a donc consisté en la formation des responsables des banques de sang des CHU, CHR et hôpitaux de coopération, acteurs capables de les rendre applicables.
Cela dit, les problématiques liées à la sécurité transfusionnelle et aux risques immuno-hématologiques ont été abordés avec précision, non sans oublier d’autres aspects importants, qui constituent très souvent des étapes cruciales dans la pratique, comme la sélection des donneurs de sang et la qualification biologique des dons.
De même, la préparation, le transport, la conservation et la délivrance des produits sanguins labiles, ainsi que les éléments de surveillance et incidents transfusionnels, sont autant de points qui ont constitué l’objet des échanges.